PROGRAMMATION MARS 2006
RFA, 1978, 2h04, VOSTF
Avec Volker Spengler, Ingrid Caven, Gottfried John, Elisabeth Trissenaar, Eva Mattes, Karl Scheydt
Avec Volker Spengler, Ingrid Caven, Gottfried John, Elisabeth Trissenaar, Eva Mattes, Karl Scheydt
Elvira, transsexuel, passe sa vie en revue : l'enfance du petit Erwin au couvent, le travail aux abattoirs, le mariage avec la fille d'un boucher, et la rencontre avec Anton pour l'amour de qui Erwin devint Elvira. Accompagnée de Zora-la-rouge, une sympathique putain, Elvira, rejetée par tous, traîne son désespoir dans les rues d'un Francfort de cauchemar et meurt d'avoir le cœur brisé.
« Un cinéaste qui prend les distributeurs de vitesse, c'est rare. Qui tourne assez pour se permettre d'être inégal, c'est un privilège. Nous vivons à une époque où trop d'auteurs mûrissent de grandes œuvres qu'ils mettent des années à mener à bien. Pourtant, quand le magnum opus sort, c'est souvent un monstre décevant, déphasé, trop tard pour le public, trop tard pour son auteur. Rien de tel avec Fassbinder. […] Il est un chef de troupe qui, à la tête de ses comédiens et aussi protégé par eux, est prêt à traiter les "grands sujets" du moment, ceux des grands journaux, de la presse du cœur ou des magazines à sensation. D'où la vulgarité de son cinéma, ses mauvaises manières, son manque de précautions. Mais c'est justement ce qui fait son prix. »
Serge Daney, « Libération », 1er juillet 1981
« Un cinéaste qui prend les distributeurs de vitesse, c'est rare. Qui tourne assez pour se permettre d'être inégal, c'est un privilège. Nous vivons à une époque où trop d'auteurs mûrissent de grandes œuvres qu'ils mettent des années à mener à bien. Pourtant, quand le magnum opus sort, c'est souvent un monstre décevant, déphasé, trop tard pour le public, trop tard pour son auteur. Rien de tel avec Fassbinder. […] Il est un chef de troupe qui, à la tête de ses comédiens et aussi protégé par eux, est prêt à traiter les "grands sujets" du moment, ceux des grands journaux, de la presse du cœur ou des magazines à sensation. D'où la vulgarité de son cinéma, ses mauvaises manières, son manque de précautions. Mais c'est justement ce qui fait son prix. »
Serge Daney, « Libération », 1er juillet 1981
SEANCES
jeudi 23 mars à 21h
samedi 25 mars à 18h30
dimanche 26 mars à 20h30
mardi 28 mars à 18h30
samedi 25 mars à 18h30
dimanche 26 mars à 20h30
mardi 28 mars à 18h30