PROGRAMMATION OCTOBRE 2009
France, 2007, 2h15, documentaire
Portrait sans concession du célèbre avocat controversé, Jacques Vergès, par le réalisateur mythique de More et La Vallée.
« Tel le personnage de Vertigo, Vergès semble n’avoir eu de cesse de vouloir revivre un coup de foudre originel, tant sentimental que politique, quête vouée à l’échec : l’histoire se répète toujours sous forme de farce, disait Marx. Au final, le film de Schroeder dessine deux courbes : l’histoire sanglante et pathétique du terrorisme, dont l’actualité continue de plus belle ; et le parcours d’un homme qui est passé de la grandeur initiale de l’anticolonialisme à la petitesse d’un cabotin qui serait prêt à faire n’importe quoi pour ne pas quitter la lumière des projecteurs et faire tourner sa petite boutique »
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles
« Malgré l'absence de tout commentaire en voix off, une hypothèse se fait jour : et si la « machine Vergès » carburait à l'affectif ? Né dans les années 20 en Thaïlande, d'une mère vietnamienne et d'un père français originaire de La Réunion, l'avocat ne plaide peut-être depuis toujours que pour l'honneur de l'enfant « étranger » qu'il fut. La logique de ses engagements a moins à faire avec la politique qu'avec le ressentiment de l'homme humilié, répondant à la supériorité et au mépris des Blancs par une supériorité et un mépris plus grands encore, choisissant ses amis et clients parmi les ennemis de la France, et plus généralement de l'Occident. Comme dirait un avocat : ça se défend. »
Frédéric Strauss, Télérama
« Tel le personnage de Vertigo, Vergès semble n’avoir eu de cesse de vouloir revivre un coup de foudre originel, tant sentimental que politique, quête vouée à l’échec : l’histoire se répète toujours sous forme de farce, disait Marx. Au final, le film de Schroeder dessine deux courbes : l’histoire sanglante et pathétique du terrorisme, dont l’actualité continue de plus belle ; et le parcours d’un homme qui est passé de la grandeur initiale de l’anticolonialisme à la petitesse d’un cabotin qui serait prêt à faire n’importe quoi pour ne pas quitter la lumière des projecteurs et faire tourner sa petite boutique »
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles
« Malgré l'absence de tout commentaire en voix off, une hypothèse se fait jour : et si la « machine Vergès » carburait à l'affectif ? Né dans les années 20 en Thaïlande, d'une mère vietnamienne et d'un père français originaire de La Réunion, l'avocat ne plaide peut-être depuis toujours que pour l'honneur de l'enfant « étranger » qu'il fut. La logique de ses engagements a moins à faire avec la politique qu'avec le ressentiment de l'homme humilié, répondant à la supériorité et au mépris des Blancs par une supériorité et un mépris plus grands encore, choisissant ses amis et clients parmi les ennemis de la France, et plus généralement de l'Occident. Comme dirait un avocat : ça se défend. »
Frédéric Strauss, Télérama
SEANCES
Mercredi 21 octobre à 18h30
Samedi 24 octobre à 18h15
Mardi 27 octobre à 20h30
Samedi 24 octobre à 18h15
Mardi 27 octobre à 20h30