RÉTROSPECTIVE FASSBINDER • AVRIL-MAI 2018
Allemagne, 1978, 1h59, VOSTF
avec Wolfgang Bächler, Heinz Bennent, Wolf Biermann
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Wolfgang Bächler, Heinz Bennent, Wolf Biermann
NUM • VERSION RESTAURÉE
Film collectif à l’initiative d’Alexander Kluge, un des cinéastes à l’origine du renouveau du cinéma allemand, ce film est encadré par des reportages sur les funérailles à Stuttgart, de Martin Schleyer, le patron des patrons assassiné par la Fraction Armée Rouge et celles de Enslin, Baader et Rasper "suicidés" dans la prison modèle de Stammheim. On y trouve des sortes d’essais, des transpositions – une adaptation d’Antigone – des images d’archives mais la demie heure la plus marquante, au début, est celle filmée par Fassbinder. Dans des dialogues très tendus, dans la sphère intime, avec son ami, sa mère (à l’écran Lilo Pempelt), il transmet tout son désarroi devant la situation, les réactions de ses proches, la fragilité de la démocratie allemande.
"Schlöndorff et Kluge : Nous avons essayé de donner sur un événement précis et grave un éclairage qui n'avait pas été celui de l'ensemble des médias. Nous avons estimé nécessaire de donner précisément cet autre éclairage.
Fassbinder : Nous avons l'impression de tourner en rond, l'impression que les problèmes n'ont pas reçu de solution, n'ont même pas changé.
Schlöndorff : Ça n'a pas été facile pour chacun d'entre nous de déterminer le point sur lequel il voulait mettre le doigt. Fassbinder nous a dit tout de suite qu'il voulait donner son propre point de vue. Nous avons fait une liste des points qui nous semblaient devoir être traités. Nous avions prévu une deuxième phase, où tout serait coordonné : mais cette deuxième phase n'a jamais eu lieu, chacun a commencé en fait sans véritable script, sans en avoir parlé aux autres. Avec l'idée que c'est au montage qu'on supprimerait les doublons." Extraits de la conférence de presse, 3 mars 1978, Festival de Berlin
"Schlöndorff et Kluge : Nous avons essayé de donner sur un événement précis et grave un éclairage qui n'avait pas été celui de l'ensemble des médias. Nous avons estimé nécessaire de donner précisément cet autre éclairage.
Fassbinder : Nous avons l'impression de tourner en rond, l'impression que les problèmes n'ont pas reçu de solution, n'ont même pas changé.
Schlöndorff : Ça n'a pas été facile pour chacun d'entre nous de déterminer le point sur lequel il voulait mettre le doigt. Fassbinder nous a dit tout de suite qu'il voulait donner son propre point de vue. Nous avons fait une liste des points qui nous semblaient devoir être traités. Nous avions prévu une deuxième phase, où tout serait coordonné : mais cette deuxième phase n'a jamais eu lieu, chacun a commencé en fait sans véritable script, sans en avoir parlé aux autres. Avec l'idée que c'est au montage qu'on supprimerait les doublons." Extraits de la conférence de presse, 3 mars 1978, Festival de Berlin
Séances • Mai 2018
- - mardi 8/05 16:15 - - lundi 14/05 15:45