INTÉGRALE ERIC ROHMER-SECONDE PARTIE • JANVIER 2015
de Eric Rohmer • France, 1993, 1h40
avec Pascal Greggory, Arielle Dombasle, Fabrice Luchini
NUM
avec Pascal Greggory, Arielle Dombasle, Fabrice Luchini
NUM
Le Maire d’un village du sud de la Vendée, un parisien qui est revenu dans son village natal, a des ambitions politiques et veut implanter un somptueux équipement culturel dans sa commune… Comédie légère où une parisienne découvre d’où viennent les salades, c’est un film très documenté, dialogué à partir de citations de personnalités ou d’extraits de rapports. Film bavard nourri de clichés, c’est une anthologie du Café du Commerce qui reprend sous forme de reportage filmé une véritable enquête. Une manière nouvelle de capter l’air du temps. Film tourné à l’économie les week-ends, il fut un succès financier qui conforta l’image de Rohmer, cinéaste "rentable".
"Premier film de Rohmer, avant L’Anglaise et le Duc en 2001, à traiter aussi ouvertement de politique, L’Arbre, le maire et la médiathèque nous rappelle, en ces temps d’asservissement médiatique de la cause collective, ce qu’est très concrètement la politique : la gestion concrètes d’intérêts contradictoires, soit une affaire de dialogue, cet art où Rohmer a toujours et si singulièrement excellé. Si l’on a l’impression de respirer à notre aise dans ce film ludique qui se termine sur une fête rousseauiste, la vision du monde que Rohmer nous propose ici se fonde sur un dispositif de mise en scène quasi-logique où la marche très fortement finalisée du récit mêle les espaces aux paroles et les paroles aux regards dans une paradoxale fluidité mécanique. Rohmer, encore une fois, marionnettiste."
Matthieu Bareyre, Critikat
"Premier film de Rohmer, avant L’Anglaise et le Duc en 2001, à traiter aussi ouvertement de politique, L’Arbre, le maire et la médiathèque nous rappelle, en ces temps d’asservissement médiatique de la cause collective, ce qu’est très concrètement la politique : la gestion concrètes d’intérêts contradictoires, soit une affaire de dialogue, cet art où Rohmer a toujours et si singulièrement excellé. Si l’on a l’impression de respirer à notre aise dans ce film ludique qui se termine sur une fête rousseauiste, la vision du monde que Rohmer nous propose ici se fonde sur un dispositif de mise en scène quasi-logique où la marche très fortement finalisée du récit mêle les espaces aux paroles et les paroles aux regards dans une paradoxale fluidité mécanique. Rohmer, encore une fois, marionnettiste."
Matthieu Bareyre, Critikat
Séances
Samedi 24/01 19:00
Vendredi 30/01 20:45
Dimanche 01/02 16:30
Vendredi 30/01 20:45
Dimanche 01/02 16:30