PROGRAMMATION AVRIL 2010
France, 1989, 1h24
Avec Clotilde de Bayser, Michel Feller, Marie Matheron
Avec Clotilde de Bayser, Michel Feller, Marie Matheron
Malgré l'enfant qu'elle attend, Stéphane ne veut plus vivre avec Natalia et prend la fuite. Il rejoint Sabine, jeune décoratrice de théâtre très perturbée par l'échec d'une relation amoureuse avec un comédien. Sabine et Stéphane vont tenter de vivre la fragile histoire d'amour qui les attire l'un vers l'autre.
« Si Assayas parvient , tout au long du film, à déjouer le piège du mélo, au sens péjoratif du terme, c'est grâce à l'intransigeance de son scénario : sa dureté même, qui étouffe dans l'œuf toute velléité de compassion.
Intransigeance de la mise en scène. Assayas garde toujours un regard juste sur ses personnages, un peu froid, toujours attentif à éviter la surchauffe. Si c'était un boxeur, on pourrait dire qu'il travaille à mi-distance. Pas trop près, pour éviter l'obscène du pathos. Pas trop loin, pour éviter de se mettre en surplomb.
Il y a à l'œuvre, dans L'Enfant de l'hiver, (...) une rigueur et une intelligence qui font souvent cruellement défaut au cinéma français et qui pourront faire passer le film pour un OVNI. Mais L'Enfant de l'hiver n'atteindrait pas la beauté qu'il atteint s'il n'y avait aussi, et peut-être par dessus tout, à l'œuvre une croyance au cinéma, absolue, qui permet à Assayas de toujours exposer son film (et s'exposer lui même) à tous les risques. »
Hervé Le Roux, Les Cahiers du Cinéma
« Si Assayas parvient , tout au long du film, à déjouer le piège du mélo, au sens péjoratif du terme, c'est grâce à l'intransigeance de son scénario : sa dureté même, qui étouffe dans l'œuf toute velléité de compassion.
Intransigeance de la mise en scène. Assayas garde toujours un regard juste sur ses personnages, un peu froid, toujours attentif à éviter la surchauffe. Si c'était un boxeur, on pourrait dire qu'il travaille à mi-distance. Pas trop près, pour éviter l'obscène du pathos. Pas trop loin, pour éviter de se mettre en surplomb.
Il y a à l'œuvre, dans L'Enfant de l'hiver, (...) une rigueur et une intelligence qui font souvent cruellement défaut au cinéma français et qui pourront faire passer le film pour un OVNI. Mais L'Enfant de l'hiver n'atteindrait pas la beauté qu'il atteint s'il n'y avait aussi, et peut-être par dessus tout, à l'œuvre une croyance au cinéma, absolue, qui permet à Assayas de toujours exposer son film (et s'exposer lui même) à tous les risques. »
Hervé Le Roux, Les Cahiers du Cinéma
Séances
Vendredi 2 avril à 18h30
Lundi 5 avril à 16h30
VENDREDI 2 AVRIL • SÉANCE PRÉSENTÉE PAR OLIVIER ASSAYAS
Lundi 5 avril à 16h30
VENDREDI 2 AVRIL • SÉANCE PRÉSENTÉE PAR OLIVIER ASSAYAS