PROGRAMMATION AVRIL 2005
USA, 1998, 1h40, VOSTF
avec Michael Keaton, Andy Garcia, Brian Cox
avec Michael Keaton, Andy Garcia, Brian Cox
Frank Connor, policier à San Francisco, consulte clandestinement les fichiers informatiques du FBI. Son but : trouver un donneur de moelle épinière pour sauver son fils Matthew, 9 ans, atteint d'une leucémie. Un seul individu se révèle compatible : Peter McCabe, dangereux psychopathe condamné à perpétuité. Après avoir refusé, le criminel accepte la proposition en échange de quelques avantages. Avec l'accord de ses supérieurs, Connor organise donc le transfert de McCabe à l'hôpital.
« Même si le film stigmatise plutôt le méchant tueur, il ne se prive pas de pointer la folie aveugle et meurtrière d’un père, prêt à tuer des innocents pour sauver son bambin. Jouissant d’une lumière bleutée très soignée, haletant et tranchant, ce thriller explore et exploite avec talent tous les recoins de l’hôpital, forteresse labyrinthique, prison et lieu de salut à la fois. »
Jacques Morice (Télérama)
« Le travail que Barbet Schroeder produit sur le genre n’est certes pas du maniérisme. Disons que c’est un travail de translation plus que de décomposition. C'est-à-dire un travail qui n’a lieu ni avant ni après le genre comme le fait le maniérisme (avec sa puissante tentation à encercler le cinéma par le cinéma : avant le genre, en ramenant le cinéma au stade de la fabrication de l’illusion ; après le genre, en le fétichisant), mais prend effet en même temps que le genre : c’est le temps du classicisme, de l’histoire d’amour du contenu et de la forme, de leur libre échange. On peut dire que Barbet Schroeder perfectionne le genre, changeant une à une les pièces qui le composent, tout en conservant intacte sa structure, jouant aussi de ses règles, ne consentant à la mise en abyme que, comme dans Scream, pour mieux réaffirmer la bonne santé du genre. Schroeder s’infiltre, rôde, rase les murs, comme les inscriptions du générique rasent les murs de la première scène. Il joue des stéréotypes en les mettant à l’épreuve. Alors, face à chacun de ses films, et d’avantage encore face à L’Enjeu, est reconduit ce sentiment paradoxal d’assister à l’introduction, dans le familier, et par le familier, du nouveau. »
Thierry Lounas (Les Cahiers du Cinéma)
« Même si le film stigmatise plutôt le méchant tueur, il ne se prive pas de pointer la folie aveugle et meurtrière d’un père, prêt à tuer des innocents pour sauver son bambin. Jouissant d’une lumière bleutée très soignée, haletant et tranchant, ce thriller explore et exploite avec talent tous les recoins de l’hôpital, forteresse labyrinthique, prison et lieu de salut à la fois. »
Jacques Morice (Télérama)
« Le travail que Barbet Schroeder produit sur le genre n’est certes pas du maniérisme. Disons que c’est un travail de translation plus que de décomposition. C'est-à-dire un travail qui n’a lieu ni avant ni après le genre comme le fait le maniérisme (avec sa puissante tentation à encercler le cinéma par le cinéma : avant le genre, en ramenant le cinéma au stade de la fabrication de l’illusion ; après le genre, en le fétichisant), mais prend effet en même temps que le genre : c’est le temps du classicisme, de l’histoire d’amour du contenu et de la forme, de leur libre échange. On peut dire que Barbet Schroeder perfectionne le genre, changeant une à une les pièces qui le composent, tout en conservant intacte sa structure, jouant aussi de ses règles, ne consentant à la mise en abyme que, comme dans Scream, pour mieux réaffirmer la bonne santé du genre. Schroeder s’infiltre, rôde, rase les murs, comme les inscriptions du générique rasent les murs de la première scène. Il joue des stéréotypes en les mettant à l’épreuve. Alors, face à chacun de ses films, et d’avantage encore face à L’Enjeu, est reconduit ce sentiment paradoxal d’assister à l’introduction, dans le familier, et par le familier, du nouveau. »
Thierry Lounas (Les Cahiers du Cinéma)
SEANCES
mercredi 6 avril à 18h30
vendredi 8 avril à 20h30
vendredi 8 avril à 20h30