PROGRAMMATION NOVEMBRE 2010
Allemagne, 1982, 2h07, VOSTF
Avec Patrick Bauchau, Paul Getty III, Samuel Füller
Avec Patrick Bauchau, Paul Getty III, Samuel Füller
Sur la côte portugaise, un réalisateur tourne un film de science-fiction. Mais le tournage est bientôt en panne, faute de pellicule. Le producteur, en voyage aux États-Unis pour trouver des fonds, disparaît. L’équipe, plongée dans l’expectative, part lentement à la dérive. L’état des choses ou l’état du cinéma ? Ainsi qu’en témoignent les nombreux jeux de miroirs qui jalonnent L’Etat des choses, Wim Wenders amorce ici une réflexion sur le 7e art, auquel il rend hommage en employant comme acteurs les deux réalisateurs Samuel Fuller et Roger Corman.
« Wim Wenders a quasiment improvisé L’État des choses. Débordé par le perpétuel remontage de Hammett, le cinéaste allemand a récupéré quelques acteurs fantastiques d’un film fantastique de Raul Ruiz, Le territoire, qui se tournait au Portugal, et écrit au jour le jour cette réflexion sur la vie et le cinéma. En réponse à Francis Ford Coppola, le producteur de Hammett, Wim Wenders signe un manifeste désespéré pour un cinéma humaniste, en opposition au « système » de production américain et aux exercices de style de ses scénaristes virtuoses. Le film est construit en deux parties : l’équipe européenne du film de Munro ne peut se passer du cinéma tandis qu’à Los Angeles la vie est semblable à la fiction. Wenders réussit dans ces scènes-là le vrai film noir qu’on ne lui a pas laissé faire avec Hammett. La réflexion pleine de désarroi qu’il porte sur son art est riche et profonde, et le film, grâce à la photo d’Alekan, d’une beauté plastique absolument époustouflante. Un grand Wenders.»
Aurélien Ferenczi, Télérama
« Wim Wenders a quasiment improvisé L’État des choses. Débordé par le perpétuel remontage de Hammett, le cinéaste allemand a récupéré quelques acteurs fantastiques d’un film fantastique de Raul Ruiz, Le territoire, qui se tournait au Portugal, et écrit au jour le jour cette réflexion sur la vie et le cinéma. En réponse à Francis Ford Coppola, le producteur de Hammett, Wim Wenders signe un manifeste désespéré pour un cinéma humaniste, en opposition au « système » de production américain et aux exercices de style de ses scénaristes virtuoses. Le film est construit en deux parties : l’équipe européenne du film de Munro ne peut se passer du cinéma tandis qu’à Los Angeles la vie est semblable à la fiction. Wenders réussit dans ces scènes-là le vrai film noir qu’on ne lui a pas laissé faire avec Hammett. La réflexion pleine de désarroi qu’il porte sur son art est riche et profonde, et le film, grâce à la photo d’Alekan, d’une beauté plastique absolument époustouflante. Un grand Wenders.»
Aurélien Ferenczi, Télérama
Séances
Vendredi 12 novembre à 18h30
Dimanche 14 novembre à 14h
Jeudi 18 novembre à 21h
Samedi 20 novembre à 19h
Dimanche 21 novembre à 20h30
Dimanche 14 novembre à 14h
Jeudi 18 novembre à 21h
Samedi 20 novembre à 19h
Dimanche 21 novembre à 20h30