PROGRAMMATION MAI 2011
USA, 1979, 1h52, VOSTF
Avec Clint Eastwood, Patrick McGoohan, Roberts Blossom
Avec Clint Eastwood, Patrick McGoohan, Roberts Blossom
Frank Morris s'est évadé de plusieurs prisons. En 1960, il est écroué et transféré au célèbre pénitencier d'Alcatraz. Il va tenter, une nouvelle fois avec deux complices, de s'évader de la prison la plus surveillée des États-Unis... Une oeuvre froide et oppressante, considérée comme l’une des plus belles réussites de Don Siegel et comme l’un des meilleurs films de prison.
« À la suite de plusieurs tentatives d'évasion, Frank Morris est transféré à Alcatraz, « d'où personne ne s'évade »... Don Siegel n'explique rien, il montre. Tout dans L'Évadé d'Alcatraz est volontairement froid. Dur. Sec. Lorsque, par inadvertance, Siegel se départ de son impassibilité, cela ne lui réussit guère. Mais il sait, d'un plan, définir un « méchant », faire naître en une seule séquence une angoisse sourde autour d'un « héros négatif » (Patrick McGoohan, doucereux directeur de prison). Le montage, incisif et brutal, accentue encore un côté dépouillé, que parachève Clint Eastwood, comédien atone s'il en est. On peut préférer d'autres films de Siegel, mais L'Évadé d'Alcatraz est l'œuvre d'un véritable auteur. »
Pierre Murat, Télérama
« Frank Morris est certes placé dans la prison réservée aux plus grands criminels, mais son passé en semble pas contenir de meurtres ou d'actes violents. Il n'est qu'un rebelle à l'ordre établi. La continuité d'une figure installée par le réalisateur et l'acteur depuis Un shérif à New York. Le shérif est donc ici en prison, mais Eastwood continue à faire la loi par une présence inébranlable. Et si la tentative d'évasion reste somme toute classique, on peut aisément lire dans le film, une état des lieux d'une certaine déliquescence. En 1979, il n'y a pas que les murs de la prison d'Alcatraz qui s'effritent; la politique des studios, qui succombera dès l'année d'après aux années du fric facile, aussi.»
Sam Lowry, Les Inrockuptibles
« À la suite de plusieurs tentatives d'évasion, Frank Morris est transféré à Alcatraz, « d'où personne ne s'évade »... Don Siegel n'explique rien, il montre. Tout dans L'Évadé d'Alcatraz est volontairement froid. Dur. Sec. Lorsque, par inadvertance, Siegel se départ de son impassibilité, cela ne lui réussit guère. Mais il sait, d'un plan, définir un « méchant », faire naître en une seule séquence une angoisse sourde autour d'un « héros négatif » (Patrick McGoohan, doucereux directeur de prison). Le montage, incisif et brutal, accentue encore un côté dépouillé, que parachève Clint Eastwood, comédien atone s'il en est. On peut préférer d'autres films de Siegel, mais L'Évadé d'Alcatraz est l'œuvre d'un véritable auteur. »
Pierre Murat, Télérama
« Frank Morris est certes placé dans la prison réservée aux plus grands criminels, mais son passé en semble pas contenir de meurtres ou d'actes violents. Il n'est qu'un rebelle à l'ordre établi. La continuité d'une figure installée par le réalisateur et l'acteur depuis Un shérif à New York. Le shérif est donc ici en prison, mais Eastwood continue à faire la loi par une présence inébranlable. Et si la tentative d'évasion reste somme toute classique, on peut aisément lire dans le film, une état des lieux d'une certaine déliquescence. En 1979, il n'y a pas que les murs de la prison d'Alcatraz qui s'effritent; la politique des studios, qui succombera dès l'année d'après aux années du fric facile, aussi.»
Sam Lowry, Les Inrockuptibles
Séances
samedi 7 mai à 19h*
dimanche 8 mai à 19h
mardi 10 mai à 18h45
*Horaires des films projetés dans le cadre de la Nuit Clint Eastwood
dimanche 8 mai à 19h
mardi 10 mai à 18h45
*Horaires des films projetés dans le cadre de la Nuit Clint Eastwood