PROGRAMMATION DÉCEMBRE 2006
Allemagne/Mongolie, 2004, 1h30, VF
C'est l'été en Mongolie. Une famille de nomades aide les chamelles du troupeau à mettre bas. L'une d'elles y parvient difficilement. Dès la naissance, elle se désintéresse de son bébé et lui refuse son lait. La tradition veut qu'on fasse venir un violoniste pour émouvoir la chamelle et la réconcilier avec son bébé chameau...
« La séquence de rite est tout simplement hallucinante : cette séance de musicothérapie en plein désert relève du mystique, et les hommes sont les témoins patients et concentrés d’une nature impérieuse, qui les dépasse et qu’ils respectent. Tout dans le film provoque l’émotion, ou l’émerveillement, sentiments préservés de tout larmoiement par la distance documentaire. Et malgré quelques mouvements de caméra un peu intempestifs dans les gros plans, les réalisateurs réussissent à enchanter leurs spectateurs, tout en livrant un regard intelligent et extrêmement pertinent sur une civilisation tout entière, qui fait le grand écart entre les traditions et les mirages du progrès. L’Histoire du chameau qui pleure traite avec simplicité de la fragilité de l’enfance, du sentiment d’abandon qui taraude l’existence, et d’un instinct maternel pas toujours évident, tant chez l’animal que chez l’homme. »
Agathe Moroval
« La séquence de rite est tout simplement hallucinante : cette séance de musicothérapie en plein désert relève du mystique, et les hommes sont les témoins patients et concentrés d’une nature impérieuse, qui les dépasse et qu’ils respectent. Tout dans le film provoque l’émotion, ou l’émerveillement, sentiments préservés de tout larmoiement par la distance documentaire. Et malgré quelques mouvements de caméra un peu intempestifs dans les gros plans, les réalisateurs réussissent à enchanter leurs spectateurs, tout en livrant un regard intelligent et extrêmement pertinent sur une civilisation tout entière, qui fait le grand écart entre les traditions et les mirages du progrès. L’Histoire du chameau qui pleure traite avec simplicité de la fragilité de l’enfance, du sentiment d’abandon qui taraude l’existence, et d’un instinct maternel pas toujours évident, tant chez l’animal que chez l’homme. »
Agathe Moroval
SEANCES
Mercredi 27 décembre à 15h
Dimanche 31 décembre à 14h30
Mercredi 3 janvier à 15h
Samedi 6 janvier à 16h30
Dimanche 31 décembre à 14h30
Mercredi 3 janvier à 15h
Samedi 6 janvier à 16h30