PROGRAMMATION NOVEMBRE 2008
Russie, 1928, 1h08
Une journée de la vie quotidienne à Odessa : un opérateur filme, une monteuse visionne ses images, des spectateurs regardent le film qui est fait. Un festival d’effets spéciaux donne sa force à ce film manifeste, véritable pilier du septième art.
«A la fois manifeste futuriste et traité de grammaire cinématographique, le film se veut l’archétype de ce « ciné-œil » (kino-glaz), défini par le conseil des trois (Dvertov, Kaufman et Svilova), refusant pêle-mêle l’art bourgeois, la fiction, le jeu d’acteurs et la facilité des intertitres. »
Xavier Lacavalerie, Télérama
« Ce film reste le classique de Dziga Vertov, l'un des grands innovateurs du cinéma documentaire, le créateur du « Kinoglaz », le cinéma-œil, et du « Kinopravda », le cinéma-vérité. Tournant le plus souvent des films de propagande, il eut le souci de rompre avec les traditions du cinéma muet, en faisant bouger la caméra, en variant les angles de prise de vue, en bousculant le montage, avec le souci de prendre la vie sur le vif. Sous cet aspect et ce mouvement esthétique, son influence a été énorme, tellement que « Godard a dit sa dette à son égard. » »
Jean Tulard
«A la fois manifeste futuriste et traité de grammaire cinématographique, le film se veut l’archétype de ce « ciné-œil » (kino-glaz), défini par le conseil des trois (Dvertov, Kaufman et Svilova), refusant pêle-mêle l’art bourgeois, la fiction, le jeu d’acteurs et la facilité des intertitres. »
Xavier Lacavalerie, Télérama
« Ce film reste le classique de Dziga Vertov, l'un des grands innovateurs du cinéma documentaire, le créateur du « Kinoglaz », le cinéma-œil, et du « Kinopravda », le cinéma-vérité. Tournant le plus souvent des films de propagande, il eut le souci de rompre avec les traditions du cinéma muet, en faisant bouger la caméra, en variant les angles de prise de vue, en bousculant le montage, avec le souci de prendre la vie sur le vif. Sous cet aspect et ce mouvement esthétique, son influence a été énorme, tellement que « Godard a dit sa dette à son égard. » »
Jean Tulard
SEANCE UNIQUE
Mardi 25 novembre à 20h30