PROGRAMMATION OCTOBRE 2010
GB, 1932-34, 1h20, documentaire
Une famille de pêcheurs vit dans des conditions extrêmement pénibles sur une île aride, au large des côtes d'Irlande. Œuvre essentielle du cinéaste américain Robert Flaherty, car ici le montage ne succède plus seulement au tournage, “Tourner après avoir monté, écrire après avoir tourné, défaire et refaire sans fin” J-L. Comolli.
« Du bord d’une falaise, un gamin jette une ligne à la mer, la laisse se dérouler, puis se place en position d’attente. Ses gestes sont appliqués. Pas comme ceux d’un acteur qui mime une action, mais comme ceux d’un enfant qui joue pour lui-même. Cette différence fait tout le prix de L’Homme d’Aran, faux documentaire et vrai grand film que Robert Flaherty réalisa de 1932 à 1934 sur Inishmore, la plus grande des trois îles qui forment l’archipel d’Aran. au large des côtes ouest de l’Irlande. Faux documentaire, parce que la famille dont il décrit l’existence n’est pas une vraie famille, que ses faits et gestes sont mimés pour la caméra, parce que si la tempête qui secoue la dernière séquence est, bien sûr, réelle, il y avait déjà longtemps que les habitants d’Aran avaient cessé de chasser le requin au harpon. Vrai grand film, parce que le combat de l’homme face à la nature a inspiré à Flaherty des images d’une beauté et d’un lyrisme renversants, et dont le modernisme demeure saisissant plus d’un demi-siècle après. »
Les Films du Paradoxe
« Du bord d’une falaise, un gamin jette une ligne à la mer, la laisse se dérouler, puis se place en position d’attente. Ses gestes sont appliqués. Pas comme ceux d’un acteur qui mime une action, mais comme ceux d’un enfant qui joue pour lui-même. Cette différence fait tout le prix de L’Homme d’Aran, faux documentaire et vrai grand film que Robert Flaherty réalisa de 1932 à 1934 sur Inishmore, la plus grande des trois îles qui forment l’archipel d’Aran. au large des côtes ouest de l’Irlande. Faux documentaire, parce que la famille dont il décrit l’existence n’est pas une vraie famille, que ses faits et gestes sont mimés pour la caméra, parce que si la tempête qui secoue la dernière séquence est, bien sûr, réelle, il y avait déjà longtemps que les habitants d’Aran avaient cessé de chasser le requin au harpon. Vrai grand film, parce que le combat de l’homme face à la nature a inspiré à Flaherty des images d’une beauté et d’un lyrisme renversants, et dont le modernisme demeure saisissant plus d’un demi-siècle après. »
Les Films du Paradoxe
Séances
Jeudi 21 octobre à 21h30
Samedi 23 octobre à 19h
Dimanche 24 octobre à 18h30
Samedi 23 octobre à 19h
Dimanche 24 octobre à 18h30