PROGRAMMATION AVRIL 2004
USA, 1955, 1h44, VOSTF
Avec James Stewart, Donald Crisp, Arthur Kennedy, Alex Nicol
Avec James Stewart, Donald Crisp, Arthur Kennedy, Alex Nicol
Le capitaine Will Lockhart arrive sur le territoire Apache afin de retrouver les assassins de son frère. Après une dispute avec Will, Dave, un riche propriétaire, est retrouvé mort. Accusé, Will se disculpe et démasque une bande de trafiquants qui livrent des armes aux indiens...
« Quitte à choisir un Anthony Mann, on prendra celui-ci comme la somme de tous les autres, même si certains le jugent trop maniéré. Le superbe personnage de criminel assagi campé par Gary Cooper va devoir tuer son passé pour pouvoir repartir vers la vie. A travers cette tragédie où des hommes fantomatiques s'affrontent dans une ville fantôme, Mann insiste sur son dégoût de la violence. Poussière, rocaille et sauvagerie : le plus shakespearien des westerns de Mann. »
Télérama
« Dans The Man from Laramie, le regard de Mann sur les personnages se fait plus aiguisé - à la fois plus compréhensif et plus impitoyable. D’un côté, à travers Vic, il prend soin de démontrer la façon dont un homme plutôt bon peut être précipité dans le mal par un enchaînement infernal d’actions et de réactions. En contrepartie, le spectacle de la bagarre entre Vic et Will au milieu du bétail est lamentable : la lutte n’a pas de vainqueur, et, rendue ridicule par la bande-son composée des meuglements des bêtes et de ceux des adversaires, la violence devient absurde. Sans issue, elle ne débouche sur rien et ces « héros » ne sont que des bêtes au milieu d’autres bêtes. Les deux défauts de The Man from Laramie sont le sacrifice sans appel du personnage de Cathy O’Donnell, transparent et inutile, et surtout la fin qui a été forcée pour ressembler à un happy end totalement déplacé. Mais on sait que Mann a dû faire des concessions au producteur sur ce film qu’il voulait plus dur et plus intense. Il n’en demeure pas moins splendide, avec une mise en scène intelligente et lyrique. Pour sa première utilisation du Cinémascope, Mann a filmé des paysages somptueux dans une nouvelle perspective : souvent arides et très plats (la magnifique scène sur les plateaux de sel), ils sont un cadre moins exotique, fait pour des héros fatigués en attente de leur propre fin. »
Jean-Laurent Xynidis, « Anthony Mann », www.critikat.com
« Quitte à choisir un Anthony Mann, on prendra celui-ci comme la somme de tous les autres, même si certains le jugent trop maniéré. Le superbe personnage de criminel assagi campé par Gary Cooper va devoir tuer son passé pour pouvoir repartir vers la vie. A travers cette tragédie où des hommes fantomatiques s'affrontent dans une ville fantôme, Mann insiste sur son dégoût de la violence. Poussière, rocaille et sauvagerie : le plus shakespearien des westerns de Mann. »
Télérama
« Dans The Man from Laramie, le regard de Mann sur les personnages se fait plus aiguisé - à la fois plus compréhensif et plus impitoyable. D’un côté, à travers Vic, il prend soin de démontrer la façon dont un homme plutôt bon peut être précipité dans le mal par un enchaînement infernal d’actions et de réactions. En contrepartie, le spectacle de la bagarre entre Vic et Will au milieu du bétail est lamentable : la lutte n’a pas de vainqueur, et, rendue ridicule par la bande-son composée des meuglements des bêtes et de ceux des adversaires, la violence devient absurde. Sans issue, elle ne débouche sur rien et ces « héros » ne sont que des bêtes au milieu d’autres bêtes. Les deux défauts de The Man from Laramie sont le sacrifice sans appel du personnage de Cathy O’Donnell, transparent et inutile, et surtout la fin qui a été forcée pour ressembler à un happy end totalement déplacé. Mais on sait que Mann a dû faire des concessions au producteur sur ce film qu’il voulait plus dur et plus intense. Il n’en demeure pas moins splendide, avec une mise en scène intelligente et lyrique. Pour sa première utilisation du Cinémascope, Mann a filmé des paysages somptueux dans une nouvelle perspective : souvent arides et très plats (la magnifique scène sur les plateaux de sel), ils sont un cadre moins exotique, fait pour des héros fatigués en attente de leur propre fin. »
Jean-Laurent Xynidis, « Anthony Mann », www.critikat.com
SEANCES
Mercredi 31 mars à 20h30
Vendredi 2 avril à 20h30
Samedi 3 avril à 18h30
Vendredi 2 avril à 20h30
Samedi 3 avril à 18h30