LES LUCIOLES • OCTOBRE-NOVEMBRE 2018
France, 2003, 1h21 • animation
À partir de 7 ans
À partir de 7 ans
1803, sur les côtes des Cornouailles. Un gamin de 15 ans, le Kid, réussit à s’échapper de l’orphelinat où il vit comme un bagnard. Il ne connaît pas son vrai nom et a pour seule richesse la carte d’une île au trésor tombée du livre de Black Mòr, un célèbre pirate auquel il aimerait tant ressembler. En compagnie de deux pilleurs d’épaves, le Kid s’empare du bateau des garde-côtes et part à la recherche de son île au trésor, à l’autre bout de l’Océan Atlantique... Si Laguionie rend hommage aux films de pirates tournés par Hollywood (Les Contrebandiers de Moonfleet, L’Aigle des mers ou encore Capitaine Blood, tous les 3 programmés dans la Loi du Genre cette saison), le rythme est ici plus lent et mélancolique, donnant une atmosphère envoûtante à l’imagerie du genre. C’est que L’Île de Black Mòr est avant tout un récit initiatique : pour le Kid, plus que la conquête d’un trésor, c’est le voyage qui comptera.
"Depuis Douglas Fairbank, les pirates de cinéma ont été filmés tant de fois qu'on est surpris qu'un flibustier inédit apparaisse dans la lorgnette d'un cinéaste français, animateur de surcroît. (...) le charme très spécifique de L'Île de Black Mor tient surtout à sa mise en scène. Au graphisme très particulier, qui esquisse les personnages tout en donnant aux décors une netteté qui relève aussi bien de la tradition japonaise que de la ligne claire de la bande dessinée belge. Aux couleurs étouffées, délicates, qui vont à l'encontre des explosions habituelles au dessin animé, et à l'animation douce et fluide qui fait bouger marins et bateaux comme sur la mer, la vraie, comme dans les rêves." Le Monde (février 2004)
"Depuis Douglas Fairbank, les pirates de cinéma ont été filmés tant de fois qu'on est surpris qu'un flibustier inédit apparaisse dans la lorgnette d'un cinéaste français, animateur de surcroît. (...) le charme très spécifique de L'Île de Black Mor tient surtout à sa mise en scène. Au graphisme très particulier, qui esquisse les personnages tout en donnant aux décors une netteté qui relève aussi bien de la tradition japonaise que de la ligne claire de la bande dessinée belge. Aux couleurs étouffées, délicates, qui vont à l'encontre des explosions habituelles au dessin animé, et à l'animation douce et fluide qui fait bouger marins et bateaux comme sur la mer, la vraie, comme dans les rêves." Le Monde (février 2004)
Séances au Cinématographe
- - lundi 22/10 14:30 - - jeudi 1/11 14:30 - - samedi 10/11 17:00 *
* séance présentée par Jean-François Laguionie, réalisateur
Séance au Concorde
- - samedi 20/10 14:00
* séance présentée par Jean-François Laguionie, réalisateur
Séance au Concorde
- - samedi 20/10 14:00