PROGRAMMATION MAI 2005
Italie, 1963, 35 min, VOSTF
avec Laura Betti, Orson Welles, Mario Cipriani, Edmonda Aldini
avec Laura Betti, Orson Welles, Mario Cipriani, Edmonda Aldini
Extrait du film à sketches Rogopag, réalisé par Rossellini, Godard, Pasolini et Gregoretti : un figurant miséreux est engagé pour jouer un des larron crucifié autour de Jésus. Affamé, il dévore avant la cène une quantité énorme de fromage blanc et meurt sur la croix d'une crise cardiaque, juste au moment de donner sa réplique.
« Passionné par l'image, à la fois poète, cinéaste, peintre, Pier Paolo Pasolini suscita les passions autour de lui. Son œuvre débridée, iconoclaste, militante s'est faîte l'ennemie de toute une partie de la société italienne des années 60-70. Véritablement "enragé" face aux conformismes ambiants dans cette pieuse Italie, l'auteur bousculait, dérangeait. A ce titre, son troisième film La Ricotta est un bon exemple. Cependant, bien plus qu'un film scandaleux, La Ricotta est avant tout une réalisation d'une densité hors du commun ou se concentrent les thèmes et les ambiguïtés de Pasolini, au service d'une réflexion beaucoup plus vaste sur l'art et la création du cinéma. Par la récupération du contexte de création de l'art cinématographique, de même que les peintres maniéristes nous faisaient comprendre leurs doutes, Pasolini attire notre attention critique sur la société italienne.»
Olivier Bombarda (Arte)
« Passionné par l'image, à la fois poète, cinéaste, peintre, Pier Paolo Pasolini suscita les passions autour de lui. Son œuvre débridée, iconoclaste, militante s'est faîte l'ennemie de toute une partie de la société italienne des années 60-70. Véritablement "enragé" face aux conformismes ambiants dans cette pieuse Italie, l'auteur bousculait, dérangeait. A ce titre, son troisième film La Ricotta est un bon exemple. Cependant, bien plus qu'un film scandaleux, La Ricotta est avant tout une réalisation d'une densité hors du commun ou se concentrent les thèmes et les ambiguïtés de Pasolini, au service d'une réflexion beaucoup plus vaste sur l'art et la création du cinéma. Par la récupération du contexte de création de l'art cinématographique, de même que les peintres maniéristes nous faisaient comprendre leurs doutes, Pasolini attire notre attention critique sur la société italienne.»
Olivier Bombarda (Arte)
TOUTE REVOLUTION EST UN COUP DE DES
de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet
France, 1977, 11 min
avec Danièle Huillet, Michel Delahaye, Helmut Faber, Georges Goldfayn, Marilu Parolini
France, 1977, 11 min
avec Danièle Huillet, Michel Delahaye, Helmut Faber, Georges Goldfayn, Marilu Parolini
D'apres le poème de Stéphane Mallarmé : "Un coup de Dés jamais n'abolira le Hasard"
SEANCES
jeudi 19 mai à 20h30
samedi 21 mai à 19h
jeudi 19 mai a 20h30 :
projection suivie d’un débat avec Jean-Francois Chevrier, commissaire de l’exposition, enseignant en histoire de l’art contemporain à l’ENSBA de paris et animateur du séminaire "des territoires" à l’ENSBA ; et Jérome Baron, enseignant en cinéma (Lycée Guist'hau, Universités de Nantes et Poitiers)
samedi 21 mai à 19h
jeudi 19 mai a 20h30 :
projection suivie d’un débat avec Jean-Francois Chevrier, commissaire de l’exposition, enseignant en histoire de l’art contemporain à l’ENSBA de paris et animateur du séminaire "des territoires" à l’ENSBA ; et Jérome Baron, enseignant en cinéma (Lycée Guist'hau, Universités de Nantes et Poitiers)