PROGRAMMATION MAI 2008
France, 1968, 1h05, documentaire
Avec les habitants de Pessac, la Rosière, le Maire
Avec les habitants de Pessac, la Rosière, le Maire
Le cinéaste revient sur les lieux de son enfance pour réaliser un documentaire sur l'élection de la 72e Rosière de Pessac, près de Bordeaux, en avril et juin 68. la municipalité élit chaque année, depuis 1896, une jeune fille pour célébrer, à travers elle, la jeunesse. Le prix récompense les qualités morales et les mérites d'une jeune fille.
Le jour de l'élection, trois noms de jeunes filles sont proposés. Une quatrième est repoussée car, quoique très méritante, elle fait partie d'une famille comprenant un alcoolique et des délinquants, et le prix qu'elle recevrait risquerait de mettre à l'honneur une famille qui ne le mérite pas. Au terme de ces présentations, l'une des trois jeunes filles est alors choisie pour être la "Rosière de Pessac" pendant une année. Suivra ensuite le jour de la célébration du couronnement de l’élue.
«Je prends la tradition telle qu'elle est, et je la filme en la respectant totalement. [...]. Peut-être a-t-on
un tel regard malgré soi, mais ce que je peux dire c'est qu'en tout cas il n'y a nulle intention dans La
Rosière de Pessac, ni morale, ni critique. »
Jean Eustache, Cahiers du cinéma n°306, décembre 1979.
« La Rosière de Pessac était le premier documentaire d’Eustache, et son film le plus long. Le film surprend à l’époque par la sobriété de la démarche : pas de commentaire, pas de point de vue explicite, mais une volonté de montrer le réel. »
« Hommages et Rétrospectives Jean Eustache », Festival d’Angers Premiers plans, 1998.
« En mai 68, il n’est pas à Paris mais à Pessac, pour tourner le premier volet de La Rosière de Pessac, documentaire fasciné par le temps qui passe et les traditions provinciales qui résistent. »
Philippe Azoury, « Jean Eustache, Une balle à la place du cœur », Les Inrockuptibles n°576, 12 décembre 2006, p. 30.
« Militant à sa façon, Eustache signe avec La Rosière de Pressac un manifeste, un manifeste de cinéma, seule forme d’engagement possible à ses yeux : tourné en temps réel, avec pour seul objectif de rendre compte le plus fidèlement possible d’un événement, son film se fait à nouveau l’écho impalpable d’un monde en mouvement, à l’écart des discours et des conflits idéologiques. »
Marie-Elizabeth Rouchy, « La passion selon Jean », Télérama n°2516, 1er avril 1998, p. 33.
Le jour de l'élection, trois noms de jeunes filles sont proposés. Une quatrième est repoussée car, quoique très méritante, elle fait partie d'une famille comprenant un alcoolique et des délinquants, et le prix qu'elle recevrait risquerait de mettre à l'honneur une famille qui ne le mérite pas. Au terme de ces présentations, l'une des trois jeunes filles est alors choisie pour être la "Rosière de Pessac" pendant une année. Suivra ensuite le jour de la célébration du couronnement de l’élue.
«Je prends la tradition telle qu'elle est, et je la filme en la respectant totalement. [...]. Peut-être a-t-on
un tel regard malgré soi, mais ce que je peux dire c'est qu'en tout cas il n'y a nulle intention dans La
Rosière de Pessac, ni morale, ni critique. »
Jean Eustache, Cahiers du cinéma n°306, décembre 1979.
« La Rosière de Pessac était le premier documentaire d’Eustache, et son film le plus long. Le film surprend à l’époque par la sobriété de la démarche : pas de commentaire, pas de point de vue explicite, mais une volonté de montrer le réel. »
« Hommages et Rétrospectives Jean Eustache », Festival d’Angers Premiers plans, 1998.
« En mai 68, il n’est pas à Paris mais à Pessac, pour tourner le premier volet de La Rosière de Pessac, documentaire fasciné par le temps qui passe et les traditions provinciales qui résistent. »
Philippe Azoury, « Jean Eustache, Une balle à la place du cœur », Les Inrockuptibles n°576, 12 décembre 2006, p. 30.
« Militant à sa façon, Eustache signe avec La Rosière de Pressac un manifeste, un manifeste de cinéma, seule forme d’engagement possible à ses yeux : tourné en temps réel, avec pour seul objectif de rendre compte le plus fidèlement possible d’un événement, son film se fait à nouveau l’écho impalpable d’un monde en mouvement, à l’écart des discours et des conflits idéologiques. »
Marie-Elizabeth Rouchy, « La passion selon Jean », Télérama n°2516, 1er avril 1998, p. 33.
SEANCES
Vendredi 30 mai à 22h
Lundi 2 juin à 21h30
Vendredi 6 juin à 20h
Lundi 2 juin à 21h30
Vendredi 6 juin à 20h