PROGRAMMATION MARS 2011
Russie, 1934, 1h03, muet
Avec Pyotr Zinovyev, Mikhail Gipsi, Yelena Yegorova
Avec Pyotr Zinovyev, Mikhail Gipsi, Yelena Yegorova
Ce chef-d'œuvre du cinéma soviétique raconte la recherche du bonheur d'un paysan naïf qui finit par le trouver après bien des vicissitudes en rejoignant un kolkhoze.
Le Bonheur, le dernier film muet du cinéma soviétique, est donc une farce tragico-burlesque, qu'Eisenstein comparaît aux films de Charlie Chaplin : « Je viens de voir la comédie de Medvedkine, Le bonheur, et, comme on dit, je ne peux pas garder le silence. Car aujourd'hui, j'ai vu comment rit un Bolchevik ! (...) Je dois exprimer mon ravissement devant ce qu'apporte Medvedkine : dans son propos, dans ce qu'il révèle d'intelligence, dans son choix des moments merveilleux... Chez Chaplin, le gag est individualiste. Chez Medvedkine, il est socialiste.».
« Alexandre Medvedkine a su mêler le pamphlet et la comédie, le discours politique et la farce, les détails quotidiens très concrets et une certaine imagerie d'Épinal russe qui puise dans la tradition des arts populaires. Les personnages ont beau être stylisés, il y a dans le caractère de chacun d'eux quelque chose de très authentique. La force des images, l'art du plan, le sens du rythme et des situations de Medvedkine achèvent de faire du Bonheur l'un des films les plus singuliers de l'histoire du cinéma.»
Arte
« (…) C’est une forme d’humour totalement originale. L’humour de quelqu’un sortant de la paysannerie russe mais qui est aussi un poète exceptionnel, un conteur absolument inclassable et irrécupérable par une forme de cinéma déjà établie ". Là se trouve l’innovation. »
Frédéric Jourdan, L’Humanité
Le Bonheur, le dernier film muet du cinéma soviétique, est donc une farce tragico-burlesque, qu'Eisenstein comparaît aux films de Charlie Chaplin : « Je viens de voir la comédie de Medvedkine, Le bonheur, et, comme on dit, je ne peux pas garder le silence. Car aujourd'hui, j'ai vu comment rit un Bolchevik ! (...) Je dois exprimer mon ravissement devant ce qu'apporte Medvedkine : dans son propos, dans ce qu'il révèle d'intelligence, dans son choix des moments merveilleux... Chez Chaplin, le gag est individualiste. Chez Medvedkine, il est socialiste.».
« Alexandre Medvedkine a su mêler le pamphlet et la comédie, le discours politique et la farce, les détails quotidiens très concrets et une certaine imagerie d'Épinal russe qui puise dans la tradition des arts populaires. Les personnages ont beau être stylisés, il y a dans le caractère de chacun d'eux quelque chose de très authentique. La force des images, l'art du plan, le sens du rythme et des situations de Medvedkine achèvent de faire du Bonheur l'un des films les plus singuliers de l'histoire du cinéma.»
Arte
« (…) C’est une forme d’humour totalement originale. L’humour de quelqu’un sortant de la paysannerie russe mais qui est aussi un poète exceptionnel, un conteur absolument inclassable et irrécupérable par une forme de cinéma déjà établie ". Là se trouve l’innovation. »
Frédéric Jourdan, L’Humanité
Séances
vendredi 18 mars à 20h30
dimanche 20 mars à 19h
mardi 22 mars à 18h30
dimanche 20 mars à 19h
mardi 22 mars à 18h30