PROGRAMMATION JANVIER 2008
USA, 1928, 1h10, muet, musical
Avec Al Ernest Garcia, Charles Chaplin
Avec Al Ernest Garcia, Charles Chaplin
Charlot le vagabond, poursuivi par un policier, entre dans un cirque et perturbe un numéro de clown en suscitant les rires d’un public pourtant blasé. Suit une série de péripéties et de gags visuels, drôles et parfois pathétiques. Du burlesque, pour rire mais pas seulement !
"C’est autour de la célèbre scène où, se substituant à un funambule, Charlot évolue au-dessus de la piste, singes accrochés à son pantalon, que Chaplin a construit son film. Il y a aussi la séquence de la cage au lion… Mais comme les autres longs-métrages de Chaplin, Le Cirque n’est pas une succession de morceaux d’anthologie. Construit dramatiquement et formellement sur la figure du cercle (évidemment !), il marque la rencontre logique, un quart de siècle avant Les Feux de la rampe, entre le « petit homme » et la figure du clown. Comme si Chaplin avait voulu tracer nettement la frontière entre son personnage cinématographique et le pitre des chapiteaux. Sur la piste, lorsqu’on lui apprend les ficelles du métier, Charlot est lamentable. Il ne fait rire qu ‘en se réappropriant gags et scénario. La nostalgie qui teinte le dénouement n’a rien de mièvre : le sacrifice de Charlot est la victoire de Chaplin."
J.Ma, Télérama
« Il était logique que ce clown de cinéma rencontre un jour l’univers du cirque. Mais il ne déclenche le rire du spectateur de cinéma qu’en perturbant les règles du spectacle de cirque, qu’il soit accessoiriste ou funambule. En même temps qu’un film burlesque, totalement maîtrisé jusque dans la rigueur géométrique de sa mise en scène, le Cirque est une réflexion de Chaplin sur son comique et sur qu’il a de pleinement cinématographique, démontrant qu’il est un vrai cinéaste et non l’inventeur d’un personnage burlesque dont la caméra se contenterait d’enregistrer les pitreries et les gags, si géniaux fussent-ils. »
J.M. Dictionnaire des Films, Larousse
"C’est autour de la célèbre scène où, se substituant à un funambule, Charlot évolue au-dessus de la piste, singes accrochés à son pantalon, que Chaplin a construit son film. Il y a aussi la séquence de la cage au lion… Mais comme les autres longs-métrages de Chaplin, Le Cirque n’est pas une succession de morceaux d’anthologie. Construit dramatiquement et formellement sur la figure du cercle (évidemment !), il marque la rencontre logique, un quart de siècle avant Les Feux de la rampe, entre le « petit homme » et la figure du clown. Comme si Chaplin avait voulu tracer nettement la frontière entre son personnage cinématographique et le pitre des chapiteaux. Sur la piste, lorsqu’on lui apprend les ficelles du métier, Charlot est lamentable. Il ne fait rire qu ‘en se réappropriant gags et scénario. La nostalgie qui teinte le dénouement n’a rien de mièvre : le sacrifice de Charlot est la victoire de Chaplin."
J.Ma, Télérama
« Il était logique que ce clown de cinéma rencontre un jour l’univers du cirque. Mais il ne déclenche le rire du spectateur de cinéma qu’en perturbant les règles du spectacle de cirque, qu’il soit accessoiriste ou funambule. En même temps qu’un film burlesque, totalement maîtrisé jusque dans la rigueur géométrique de sa mise en scène, le Cirque est une réflexion de Chaplin sur son comique et sur qu’il a de pleinement cinématographique, démontrant qu’il est un vrai cinéaste et non l’inventeur d’un personnage burlesque dont la caméra se contenterait d’enregistrer les pitreries et les gags, si géniaux fussent-ils. »
J.M. Dictionnaire des Films, Larousse
SEANCES
mercredi 16 janvier à 15h
samedi 19 janvier à 16h30
dimanche 20 janvier à 14h30
ÉCOLE & CINÉMA
À PARTIR DE 5 ANS
samedi 19 janvier à 16h30
dimanche 20 janvier à 14h30
ÉCOLE & CINÉMA
À PARTIR DE 5 ANS