PROGRAMMATION AVRIL 2009
URSS, 1929, 1h19, muet
Avec Dmitri Feldman, Olga Jizneva, Maksim Strauch
Avec Dmitri Feldman, Olga Jizneva, Maksim Strauch
Le chef révolutionnaire José Real, emprisonné dans un pays d’Amérique du Sud, reçoit une journée de liberté pour rendre visite à sa famille. Il est suivi par un policier qui a l’ordre de l’abattre sous prétexte d’une tentative de fuite... Inédit au cinéma, ce film est typique de la fin du muet Russe : recherches esthétiques et qualités d’interprétation.
L’année 1929 semble sonner le glas de la cinématographie révolutionnaire soviétique tout en en célébrant le faîte avec des chefs-d’oeuvre comme La Ligne générale d’Eisenstein, ou encore L’Homme à la caméra de Vertov. Dans cette atmosphère crépusculaire, Le fantôme qui ne revient pas semble sortir de nulle part. Un film unique, inattendu.
Dans un pays dominé par les derricks, un ouvrier, José Real, croupit derrière les barreaux, condamné à perpétuité. Son obsession: la révolution. Figure emblématique du mouvement ouvrier, même en prison, il représente une menace constante pour les autorités. Le directeur de la prison décide d’accorder un jour de liberté au forcené pour revoir sa famille. Le but de la manoeuvre étant de l’éliminer. Un agent au profil kafkaïen le pourchasse et tente en vain de l’assassiner…
Le fantôme qui ne revient pas fonctionne véritablement comme un film de genre (entre intrigue policière et quête initiatique) et l’impression qu’il laisse est plus proche du Point de non-retour de Boorman que de La Grève d’Eisenstein. José Real ressemble moins à un révolutionnaire qu’à un homme en quête ou en fuite. Écriture du mythe communiste ou aventures d’un communiste au pays des morts.
L’année 1929 semble sonner le glas de la cinématographie révolutionnaire soviétique tout en en célébrant le faîte avec des chefs-d’oeuvre comme La Ligne générale d’Eisenstein, ou encore L’Homme à la caméra de Vertov. Dans cette atmosphère crépusculaire, Le fantôme qui ne revient pas semble sortir de nulle part. Un film unique, inattendu.
Dans un pays dominé par les derricks, un ouvrier, José Real, croupit derrière les barreaux, condamné à perpétuité. Son obsession: la révolution. Figure emblématique du mouvement ouvrier, même en prison, il représente une menace constante pour les autorités. Le directeur de la prison décide d’accorder un jour de liberté au forcené pour revoir sa famille. Le but de la manoeuvre étant de l’éliminer. Un agent au profil kafkaïen le pourchasse et tente en vain de l’assassiner…
Le fantôme qui ne revient pas fonctionne véritablement comme un film de genre (entre intrigue policière et quête initiatique) et l’impression qu’il laisse est plus proche du Point de non-retour de Boorman que de La Grève d’Eisenstein. José Real ressemble moins à un révolutionnaire qu’à un homme en quête ou en fuite. Écriture du mythe communiste ou aventures d’un communiste au pays des morts.
SEANCES
Vendredi 10 avril à 20h30
Lundi 13 avril à 20h30
Mercredi 15 avril à 21h
Dimanche 19 avril à 17h
INÉDIT
Lundi 13 avril à 20h30
Mercredi 15 avril à 21h
Dimanche 19 avril à 17h
INÉDIT