PROGRAMMATION JUIN 2009
France, 2004, 1h40
Avec Christian Boltanski, Danielle Bouilhet, Camille de Casabianca
Avec Christian Boltanski, Danielle Bouilhet, Camille de Casabianca
« Les premiers plans du film ont été tournés en 1994, les dernières images datent de 2005. Plus de dix ans d’une vie en cent minutes de projection. Mon premier film autobiographique Ce Répondeur ne prend pas de messages date de 1978. J’y figurais la tête entourée de bandelettes. Un opérateur et un ingénieur du son m’accompagnaient. Pour mon deuxième, La Rencontre en 1996, j’étais seul en caméra subjective. On entendait ma voix, on voyait mes mains mais pas mon visage. Cette fois-ci, dans Le Filmeur, je me découvre, je montre ma tête. Pour une raison tout à fait précise... » Alain Cavalier
« Cavalier est lié, profondément, à tout ce qu'il voit, regarde, enregistre, souvent avec la rigueur du plan fixe, à toutes ces histoires et ces gens qu'il sélectionne au montage. Et en même temps il est seul, tout seul, jusqu'à l'angoisse et à la folie parfois. »
Antoine de Baecque, Libération
« Archiviste de l'intime, Alain Cavalier (...) compose une oeuvre qui lui ressemble. Personnelle et poreuse, généreuse et drôle, légère et profonde, fragile et politique. »
Isabelle Regnier, Le Monde
« (…) Mais ne vous y trompez pas, Le Filmeurne vous infligera aucune bonhomie, aucun «petit bonheur» béat, aucune «gorgée de bière» besogneuse ni aucune télé-réalité pacifiée. Non, vous entrerez de plain-pied (et de plein droit, sans laissez-passer bien pensant), dans le monde lacunaire, inquiet et lucide, d’un artiste se permettant encore d’embrasser le monde, le hors-champs, dans toute sa violence, toute sa complexité, et qui vous montrera sans acrimonie ni fausse pudeur ce qui, de cette brutalité sourde, omniprésente, vient mourir dans les chambres et les jardins les mieux protégés, sur les peaux les plus douces. Et l’on ressort de là bouleversé par cet entêtement généreux à gratter sous la croûte du spectacle pour redire la beauté des choses, la
douleur, la drôlerie, la lutte des corps contre la mort qui rode, contre le monde qui rétrécit. On sourira aussi, car comment résister à ce Filmeurlibertaire impénitent quand il offre à sa chère Thérèse de Lisieux le cierge le plus coûteux rien que pour la
faire enrager, rire un instant, sortir de son église «caveau», pour prendre avec nous, le soleil fragile et l’air frais d’un beau film. »
Vincent Dieutre, Texte de soutien de l’ACID
« Cavalier est lié, profondément, à tout ce qu'il voit, regarde, enregistre, souvent avec la rigueur du plan fixe, à toutes ces histoires et ces gens qu'il sélectionne au montage. Et en même temps il est seul, tout seul, jusqu'à l'angoisse et à la folie parfois. »
Antoine de Baecque, Libération
« Archiviste de l'intime, Alain Cavalier (...) compose une oeuvre qui lui ressemble. Personnelle et poreuse, généreuse et drôle, légère et profonde, fragile et politique. »
Isabelle Regnier, Le Monde
« (…) Mais ne vous y trompez pas, Le Filmeurne vous infligera aucune bonhomie, aucun «petit bonheur» béat, aucune «gorgée de bière» besogneuse ni aucune télé-réalité pacifiée. Non, vous entrerez de plain-pied (et de plein droit, sans laissez-passer bien pensant), dans le monde lacunaire, inquiet et lucide, d’un artiste se permettant encore d’embrasser le monde, le hors-champs, dans toute sa violence, toute sa complexité, et qui vous montrera sans acrimonie ni fausse pudeur ce qui, de cette brutalité sourde, omniprésente, vient mourir dans les chambres et les jardins les mieux protégés, sur les peaux les plus douces. Et l’on ressort de là bouleversé par cet entêtement généreux à gratter sous la croûte du spectacle pour redire la beauté des choses, la
douleur, la drôlerie, la lutte des corps contre la mort qui rode, contre le monde qui rétrécit. On sourira aussi, car comment résister à ce Filmeurlibertaire impénitent quand il offre à sa chère Thérèse de Lisieux le cierge le plus coûteux rien que pour la
faire enrager, rire un instant, sortir de son église «caveau», pour prendre avec nous, le soleil fragile et l’air frais d’un beau film. »
Vincent Dieutre, Texte de soutien de l’ACID
SEANCES
Samedi 27 juin à 20h
Mardi 30 juin à 21h
Mardi 30 juin à 21h