PROGRAMMATION JANVIER 2009
Allemagne, 1990, 1h39, VOSTF
Avec Jutta Hoffmann, Barbara Dittus, Rolf Ludwig, Armin Mueller-Stahl, Peter Köhnke
Avec Jutta Hoffmann, Barbara Dittus, Rolf Ludwig, Armin Mueller-Stahl, Peter Köhnke
Les derniers jours du Mur de Berlin : bruit obsédant des pics qui prélèvent des fragments, premiers commerces, essais encore timides de « traversée », reporters et touristes étrangers en joie Porte de Brandebourg. Des images d'actualités projetées sur les pans du Mur donnent au symbole d'un changement d'ère sa dimension historique et politique.
« Pendant une heure et demi, ce bruit ne vous lâche pas. Si Kieslowski, avec Tu ne tueras point, nous fait comprendre combien il est dur d’assassiner quelqu’un, Die Mauer met en évidence combien il est difficile d’arracher quelque chose à ce mur : même les plus grosses machines s’y cassent les dents. Ce sont des plans qui vont rester. Le mur, proprement découpé en stèles, attend. Quoi ? Un hypothétique transport ? De retomber en poussière ? On se croirait sur un immense parking garni de toiles de maîtres, qui ne seraient pas exposées dans un musée mais dans une sorte de cimetière de l’Histoire où le temps se serait arrêté… Jürgen Böttcher était sûrement le représentant le plus original de cette Nouvelle Vague de 1965, qui faisait, en son direct, le cinéma hors des studios. Après l’interdiction de son film Jahrgang 45 ( Année 45 ou Nés en 45), il devint peintre. Quand, dans Die Mauer, le regard du peintre domine celui du cinéaste, le film est formidable. »
Heike Hurst, L’Humanité, 2 janvier 1991
« Pendant une heure et demi, ce bruit ne vous lâche pas. Si Kieslowski, avec Tu ne tueras point, nous fait comprendre combien il est dur d’assassiner quelqu’un, Die Mauer met en évidence combien il est difficile d’arracher quelque chose à ce mur : même les plus grosses machines s’y cassent les dents. Ce sont des plans qui vont rester. Le mur, proprement découpé en stèles, attend. Quoi ? Un hypothétique transport ? De retomber en poussière ? On se croirait sur un immense parking garni de toiles de maîtres, qui ne seraient pas exposées dans un musée mais dans une sorte de cimetière de l’Histoire où le temps se serait arrêté… Jürgen Böttcher était sûrement le représentant le plus original de cette Nouvelle Vague de 1965, qui faisait, en son direct, le cinéma hors des studios. Après l’interdiction de son film Jahrgang 45 ( Année 45 ou Nés en 45), il devint peintre. Quand, dans Die Mauer, le regard du peintre domine celui du cinéaste, le film est formidable. »
Heike Hurst, L’Humanité, 2 janvier 1991
SEANCE UNIQUE
Samedi 24 janvier à 20h
SÉANCE PRÉCÉDÉE D’UNE PRÉSENTATION DE CAROLINE MOINE (HISTORIENNE DE CINÉMA) ET DE JÜRGEN BÖTTCHER (RÉALISATEUR)
SÉANCE PRÉCÉDÉE D’UNE PRÉSENTATION DE CAROLINE MOINE (HISTORIENNE DE CINÉMA) ET DE JÜRGEN BÖTTCHER (RÉALISATEUR)