PROGRAMMATION JUIN-JUILLET 2010
USA, 2006, 2h16, VOSTF
Avec Colin Farrell, Q'Orianka Kilcher, Christian Bale, Christopher Plummer, Wes Studi, David Thewlis
Avec Colin Farrell, Q'Orianka Kilcher, Christian Bale, Christopher Plummer, Wes Studi, David Thewlis
En avril 1607, les Anglais débarquent en Amérique du Nord pour y établir un avant-poste, et affrontent les Indiens. Mis aux fers, l'officier John Smith s'échappe et trouve de l'aide auprès d'une fascinante Indienne... Pour son quatrième film en 30 ans, Terrence Malick reprend le mythe de Pocahontas des mains de Disney et filme la naissance de l'Amérique, mais aussi la montée spirituelle d'une jeune Indienne déracinée.
« Etre apte à se déposséder de tout, ne se raccrocher à rien (ni une terre, ni un peuple, ni un amour, ni même la vie), avancer sans se retourner – et si possible en gambadant –, s’inventer polymorphe, c’est l’étonnant pari existentiel de Pocahontas, qui traverse la vie comme un deuil perpétuel mais joyeux. Dans sa façon d’embrasser tous les horizons (terre et mer, vie et mort, matière et esprit), de faire d’un destin individuel quelque chose de plus vaste encore qu’une histoire collective, le film accompagne son personnage dans son élévation. “Le cinéma, fenêtre sur le monde”, enseigne-t-on à la fac. Celui de Terrence Malick ouvre sur le cosmos. »
Jean-Marc Lalanne, Les Inrockuptibles
« Pas de rousseauisme mal digéré : Malick imagine les Indiens non en « état de nature », mais comme une hypercivilisation, étrangère aux instincts de propriété, de compétition, de domination. Il obtient par là un contraste troublant avec le fort des colons britanniques qui vire au cloaque, rongé par la famine et la cupidité, ravagé par la barbarie. »
Louis Guichard, Télérama
« Etre apte à se déposséder de tout, ne se raccrocher à rien (ni une terre, ni un peuple, ni un amour, ni même la vie), avancer sans se retourner – et si possible en gambadant –, s’inventer polymorphe, c’est l’étonnant pari existentiel de Pocahontas, qui traverse la vie comme un deuil perpétuel mais joyeux. Dans sa façon d’embrasser tous les horizons (terre et mer, vie et mort, matière et esprit), de faire d’un destin individuel quelque chose de plus vaste encore qu’une histoire collective, le film accompagne son personnage dans son élévation. “Le cinéma, fenêtre sur le monde”, enseigne-t-on à la fac. Celui de Terrence Malick ouvre sur le cosmos. »
Jean-Marc Lalanne, Les Inrockuptibles
« Pas de rousseauisme mal digéré : Malick imagine les Indiens non en « état de nature », mais comme une hypercivilisation, étrangère aux instincts de propriété, de compétition, de domination. Il obtient par là un contraste troublant avec le fort des colons britanniques qui vire au cloaque, rongé par la famine et la cupidité, ravagé par la barbarie. »
Louis Guichard, Télérama
Séances
Vendredi 2 juillet à 21h
Jeudi 8 juillet à 21h
Samedi 10 juillet à 18h30
Jeudi 8 juillet à 21h
Samedi 10 juillet à 18h30