PROGRAMMATION OCTOBRE 2004
USA, 1972, 1h52, VOSTF
avec Elliott Gould, Nina Van Pallandt, Sterling Hayden
avec Elliott Gould, Nina Van Pallandt, Sterling Hayden
Le détective Marlowe découvre, après avoir fait passer d’urgence au Mexique son ami Terry Lennox, que la femme de celui-ci a été assassinée. La police lui annonce bientôt que Terry est mort aussi. Il mène l’enquête chez deux voisins qu’il soupçonne…
« Philip Marlowe, à jamais, garde pour nous le visage de Humphrey Bogart. Mais on peut se prendre d’affection pour le Marlowe d’Elliott Gould, qui pourrait être le fils du précédent. Un Marlowe qui, vingt sept ans après Le Grand Sommeil, se balade dans une Amérique inconnue de Chandler (mort en 1959), mais aussi vraie, aussi pourrie que la sienne. La brillance de la mise en scène, la façon dont Altman joue des reflets et des couleurs traduisent le même univers de solitude et de mensonges que le noir et blanc de Howard Hawks. Simplement Marlowe père cachait son désespoir sous un air impassible ; Marlowe fils, sous un air d’harmonica. Mais tous deux ont la même nonchalance, la même décontraction, la même insolence. On prend un plaisir immense à voir Marlowe s’occuper de son chat capricieux, rentrer chez lui en suivant un itinéraire presque aussi compliqué que celui emprunté par M. Hulot dans Mon oncle. On s’intéresse aux personnages principaux, mais aussi à des seconds rôles pittoresques : les voisines évanescentes, un gardien qui imite Barbara Stanwyck ou Karl Malden… » Claude-Marie Trémois (Télérama)
« Philip Marlowe, à jamais, garde pour nous le visage de Humphrey Bogart. Mais on peut se prendre d’affection pour le Marlowe d’Elliott Gould, qui pourrait être le fils du précédent. Un Marlowe qui, vingt sept ans après Le Grand Sommeil, se balade dans une Amérique inconnue de Chandler (mort en 1959), mais aussi vraie, aussi pourrie que la sienne. La brillance de la mise en scène, la façon dont Altman joue des reflets et des couleurs traduisent le même univers de solitude et de mensonges que le noir et blanc de Howard Hawks. Simplement Marlowe père cachait son désespoir sous un air impassible ; Marlowe fils, sous un air d’harmonica. Mais tous deux ont la même nonchalance, la même décontraction, la même insolence. On prend un plaisir immense à voir Marlowe s’occuper de son chat capricieux, rentrer chez lui en suivant un itinéraire presque aussi compliqué que celui emprunté par M. Hulot dans Mon oncle. On s’intéresse aux personnages principaux, mais aussi à des seconds rôles pittoresques : les voisines évanescentes, un gardien qui imite Barbara Stanwyck ou Karl Malden… » Claude-Marie Trémois (Télérama)
SEANCES
MERCREDI 6 A 14H30
VENDREDI 8 A 18H30
SAMEDI 9 A 16H30
VENDREDI 8 A 18H30
SAMEDI 9 A 16H30