PROGRAMMATION SEPTEMBRE 2008
USA, 1952, 1h31, VOSTF
Avec James Stewart, Julia Adams, Arthur Kennedy, Rock Hudson, Lori Nelson, Jay C. Flippen, Harry Morgan
Avec James Stewart, Julia Adams, Arthur Kennedy, Rock Hudson, Lori Nelson, Jay C. Flippen, Harry Morgan
En 1840, dans l’Oregon, un ancien hors-la-loi, devenu guide d’un convoi de pionniers, affronte son ancien complice. Mêlant l’épopée collective et le drame intime, ce magnifique western – le moins célèbre, peut-être, de l’association Stewart/Mann – demeure l’une des plus belles réussites du genre.
« Bend of the river est le premier film en couleurs de Mann, qui s’en donne à cœur joie. La distance que le western prend naturellement avec la réalité est encore accrue par l’image, outrageusement repeinte au Technicolor : la couleur a achevé de transporter le genre dans un monde propice à accueillir de grands récits mythologiques, et à développer la poétique panthéiste du « plus virgilien des cinéastes »(Jean-Luc Godard). Quantité de plans dénués d’utilité narrative sont autant de regards adressés à cette nature dont on tenterait de faire apparaître la vie silencieuse et le rôle mystérieux dans les événements dont nous sommes témoins. Le panthéisme dépasse le simple amour de la nature : il en est aussi une forme de divinisation. »
Jean-Laurent Xynidis, « Anthony Mann », www.critikat.com
« Les Affameurs est une illustration superbe des rapports que ce grand réalisateur aimait tisser entre les paysages et les actions de personnages torturés. Une forêt dans la nuit préfigure le danger d’une clairière où des indiens se reposent. Le sommet d’une montagne hérissée de pierres et parsemé de neige est le lieu de l’humiliation pour McLyntock. La rivière tumultueuse et transparente, le terme victorieux de sa quête. James Stewart, le dos légèrement voûté, le regard voilé par une tristesse indéfinissable, capable d’éclairs de violence désespérés, est la parfaite représentation de ces héros fatigués qui hantent les westerns de Mann. »
Gérard Camy, Télérama
« Bend of the river est le premier film en couleurs de Mann, qui s’en donne à cœur joie. La distance que le western prend naturellement avec la réalité est encore accrue par l’image, outrageusement repeinte au Technicolor : la couleur a achevé de transporter le genre dans un monde propice à accueillir de grands récits mythologiques, et à développer la poétique panthéiste du « plus virgilien des cinéastes »(Jean-Luc Godard). Quantité de plans dénués d’utilité narrative sont autant de regards adressés à cette nature dont on tenterait de faire apparaître la vie silencieuse et le rôle mystérieux dans les événements dont nous sommes témoins. Le panthéisme dépasse le simple amour de la nature : il en est aussi une forme de divinisation. »
Jean-Laurent Xynidis, « Anthony Mann », www.critikat.com
« Les Affameurs est une illustration superbe des rapports que ce grand réalisateur aimait tisser entre les paysages et les actions de personnages torturés. Une forêt dans la nuit préfigure le danger d’une clairière où des indiens se reposent. Le sommet d’une montagne hérissée de pierres et parsemé de neige est le lieu de l’humiliation pour McLyntock. La rivière tumultueuse et transparente, le terme victorieux de sa quête. James Stewart, le dos légèrement voûté, le regard voilé par une tristesse indéfinissable, capable d’éclairs de violence désespérés, est la parfaite représentation de ces héros fatigués qui hantent les westerns de Mann. »
Gérard Camy, Télérama
SEANCES
Mardi 2 septembre à 21h
Jeudi 4 septembre à 19h
Samedi 6 septembre à 21h
Lundi 8 septembre à 21h
Jeudi 4 septembre à 19h
Samedi 6 septembre à 21h
Lundi 8 septembre à 21h