PROGRAMMATION MAI 2010
France, 2009, 1h30
Avec Vincent Lacoste, Anthony Sonigo, Alice Tremolières
Avec Vincent Lacoste, Anthony Sonigo, Alice Tremolières
Hervé, 14 ans, est un ado ordinaire débordé par ses pulsions, ingrat physiquement et moyennement malin, vivant seul avec sa mère. Au collège, il s'en sort à peu près, entouré par ses bons copains. Sortir avec une fille, voilà qui mobilise toute sa pensée. Hélas, dans ce domaine, il accumule les déconvenues, sans toutefois se démonter.Un jour, sans très bien comprendre comment, il se retrouve dans la situation de plaire à Aurore, l'une des plus jolies filles de sa classe... Un film hilarant au regard quasi documentaire sur la vie adolescente.
« La force du film réside dans son drôle de réalisme décalé. Il ne s'agit pas de décrire la société d'aujourd'hui, mais de dire des angoisses de toujours. Avec sa voix grave, ses doutes et ses convictions, Vincent Lacoste, le jeune amateur qui joue le rôle principal (il faudrait citer l'ensemble de la distribution, épatante), est parfois plus adulte que ceux qui l'entourent. Il y a fort à parier que ses interrogations ne le quitteront jamais, comme elles n'ont pas tout à fait quitté les spectateurs adultes du film. Les Beaux Gosses ? Un film d'ados pour tous les âges. »
Aurélien Ferenczi, Télérama
« Plus sentimental que ses équivalents américains, Les Beaux Gosses est aussi un film qui “apprend à faire ses lacets” : les ados d’aujourd’hui qui l’ignorent encore apprendront ainsi que les garçons ne doivent pas confondre les films porno avec la réalité s’ils veulent plaire aux filles, ces êtres étranges. Autre vertu (dans la lignée de L’Esquive d’Abdellatif Kechiche) : Sattouf a su réinventer un langage jeune sans le singer. C’est sans doute l’un des enjeux actuels du cinéma : comment rendre le langage d’aujourd’hui, sa violence sans conséquences, sans le rendre ridicule ou sans avoir l’air ridicule. »
Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles
« La force du film réside dans son drôle de réalisme décalé. Il ne s'agit pas de décrire la société d'aujourd'hui, mais de dire des angoisses de toujours. Avec sa voix grave, ses doutes et ses convictions, Vincent Lacoste, le jeune amateur qui joue le rôle principal (il faudrait citer l'ensemble de la distribution, épatante), est parfois plus adulte que ceux qui l'entourent. Il y a fort à parier que ses interrogations ne le quitteront jamais, comme elles n'ont pas tout à fait quitté les spectateurs adultes du film. Les Beaux Gosses ? Un film d'ados pour tous les âges. »
Aurélien Ferenczi, Télérama
« Plus sentimental que ses équivalents américains, Les Beaux Gosses est aussi un film qui “apprend à faire ses lacets” : les ados d’aujourd’hui qui l’ignorent encore apprendront ainsi que les garçons ne doivent pas confondre les films porno avec la réalité s’ils veulent plaire aux filles, ces êtres étranges. Autre vertu (dans la lignée de L’Esquive d’Abdellatif Kechiche) : Sattouf a su réinventer un langage jeune sans le singer. C’est sans doute l’un des enjeux actuels du cinéma : comment rendre le langage d’aujourd’hui, sa violence sans conséquences, sans le rendre ridicule ou sans avoir l’air ridicule. »
Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles
Séances
SEANCE UNIQUE
Vendredi 21 mai à 14h15
Vendredi 21 mai à 14h15