PROGRAMMATION SEPTEMBRE 2006
USA, 1921, 2h05, muet, sonorisé
avec Lillian Gish, Dorothy Gish, Joseph Schildkraut
avec Lillian Gish, Dorothy Gish, Joseph Schildkraut
A Paris, peu avant la Révolution française. Deux orphelines sont séparées par le destin. L'une, aveugle, est exploitée par une horrible mégère qui la fait mendier dans les rues. L'autre devient la proie d'un marquis débauché, qui veut la séduire de force.
Le film est d'abord une vision politique. Suffisamment limpide pour provoquer des manifestations hostiles de groupes royalistes lors de sa sortie en France. La monarchie et l'Ancien Régime sont vus comme le règne de la tyrannie féodale, et la Terreur révolutionnaire comme la manifestation de ce que les intertitres désignent comme le bolchevisme. Plus subtilement, il porte déjà au plus haut degré d'efficacité narrative une esthétique qui valorise plastiquement l'individu, l'intègre à une communauté tout en se défiant de la foule perçue et figurée comme une entité organique dangereuse et incontrôlable. Griffith met ainsi en scène quelques mythes politiques américains avec un lyrisme tout personnel.
Jean-François Rauger, Le Monde
Le film est d'abord une vision politique. Suffisamment limpide pour provoquer des manifestations hostiles de groupes royalistes lors de sa sortie en France. La monarchie et l'Ancien Régime sont vus comme le règne de la tyrannie féodale, et la Terreur révolutionnaire comme la manifestation de ce que les intertitres désignent comme le bolchevisme. Plus subtilement, il porte déjà au plus haut degré d'efficacité narrative une esthétique qui valorise plastiquement l'individu, l'intègre à une communauté tout en se défiant de la foule perçue et figurée comme une entité organique dangereuse et incontrôlable. Griffith met ainsi en scène quelques mythes politiques américains avec un lyrisme tout personnel.
Jean-François Rauger, Le Monde
SEANCE
Mardi 12 septembre à 20h30