PROGRAMMATION MAI 2007
Japon, 1964, 1h31, VOSTF
Avec Tamio Kawaji, Akira Kobayashi, Naoko Kubo, Chieko Matsubara, Hiroyuki Nagato, Osamu Takizawa, Akira Yamauchi
Avec Tamio Kawaji, Akira Kobayashi, Naoko Kubo, Chieko Matsubara, Hiroyuki Nagato, Osamu Takizawa, Akira Yamauchi
Un jeune Yakuza épris de la fille qui doit épouser le chef de son gang, kidnappe la promise et s'enfuit avec elle. Il se cache à Tokyo sous l'identité d'un ouvrier et la jeune femme devient serveuse dans un restaurant.
De Seijun Suzuki, (…) Nicolas Saada évoque sa posture de Sergio Leone japonais : pertinente comparaison, puisque comme Leone, Suzuki est un immense styliste ; comme Leone, il s'empare des codes du film de genre (films de gangsters, films de sabre, mélodrames), les croise et les transcende ; et comme Leone, ses films auront mis du temps avant de passer du stade de séries B géniales à celui de grands films personnels. Pourtant, regardez Les Fleurs et les vagues (…) et admirez les audaces formelles (le combat d'ouverture au coucher de soleil), narratives (les ellipses fulgurantes) et le culot du mélange entre une histoire de vengeance, un propos engagé (les vraies victimes, ce sont les ouvriers des chantiers) et un mélo amoureux complexe. Sans oublier cette greffe étonnante entre une figure traditionnelle du film noir (on n'échappe pas à son passé) et une reconstitution en costumes digne des meilleurs Mizoguchi
De Seijun Suzuki, (…) Nicolas Saada évoque sa posture de Sergio Leone japonais : pertinente comparaison, puisque comme Leone, Suzuki est un immense styliste ; comme Leone, il s'empare des codes du film de genre (films de gangsters, films de sabre, mélodrames), les croise et les transcende ; et comme Leone, ses films auront mis du temps avant de passer du stade de séries B géniales à celui de grands films personnels. Pourtant, regardez Les Fleurs et les vagues (…) et admirez les audaces formelles (le combat d'ouverture au coucher de soleil), narratives (les ellipses fulgurantes) et le culot du mélange entre une histoire de vengeance, un propos engagé (les vraies victimes, ce sont les ouvriers des chantiers) et un mélo amoureux complexe. Sans oublier cette greffe étonnante entre une figure traditionnelle du film noir (on n'échappe pas à son passé) et une reconstitution en costumes digne des meilleurs Mizoguchi
SEANCES
mercredi 23 mai à 19h
jeudi 24 mai à 19h
samedi 26 mai à 22h
jeudi 24 mai à 19h
samedi 26 mai à 22h