PROGRAMMATION DÉCEMBRE 2008
USA, 1950, 1h35, VOSTF
Avec Richard Widmark, Gene Tierney, Googie Withers
Avec Richard Widmark, Gene Tierney, Googie Withers
Londres: un petit escroc veut organiser de grands combats de lutte. Il se heurte au chef de gang qui a un contrôle absolu sur ces manifestations. C'est alors une course folle dans les bas-fonds de Londres. Un Dassin au sommet de son art fortement inspiré par le milieu urbain.
« On ne peut qu'admirer ces Forbans de la nuit, où le décor urbain, le plus souvent nocturne, est l'élément essentiel d'une aventure tragique, située dans un milieu social plus ou moins en marge de la légalité. Comme dans ses films américains, Jules Dassin fait preuve d'un vrai don pour la peinture des comportements. Il fait surgir un univers de hantises et de duperies fascinant. Richard Widmark, ni bon ni méchant, en proie à ses chimères, trompant l'un, trompant l'autre, et courant presque tout le temps en souliers blancs, est prodigieux. Tous les personnages sont agités par des passions, des ambitions qui les rongent, les poussent à leur perte. Les scènes finales atteignent à quelque chose de grandiose.»
Jacques Siclier, Télérama
« Les Forbans de la nuit, premier film de Jules Dassin après son départ forcé des États-Unis, est le portrait d'un homme qui refuse de grandir, d'« un artiste à la recherche de son art », d'un mythomane obsédé par le désir de se faire un nom, d'un incorrigible bonimenteur, hanté par la crainte d'être trahi et vendu. Ce film, qui conclut la veine néoréaliste du cinéaste des Démons de la Liberté et de la Cité sans voiles, explore avec un œil quasi documentaire les bas-fonds de Londres et leurs multiples figures : vendeurs à la criée, musiciens des rues, trafiquants et brocanteurs, gogos, entremetteurs, propriétaires de boîtes, mendiants et receleurs. C'est le récit d'une longue poursuite nocturne, qui s'achève à l'aube sur un constat d'échec étrangement serein. Au bout de ses rêves, Harry Fabian découvre un semblant de lucidité et se réhabilite par un ultime, mais dérisoire, sacrifice. Au-delà de la cupidité et de l'ambition, l'amour (impossible) se dévoile ainsi comme la principale motivation des personnages. Jules Dassin signe, en plein maccarthysme, un beau film sur la paranoïa, la peur et la dignité. »
Dictionnaire des films (Dir. Bernard Rapp&Jean-Claude Lamy), Editions Larousse
« On ne peut qu'admirer ces Forbans de la nuit, où le décor urbain, le plus souvent nocturne, est l'élément essentiel d'une aventure tragique, située dans un milieu social plus ou moins en marge de la légalité. Comme dans ses films américains, Jules Dassin fait preuve d'un vrai don pour la peinture des comportements. Il fait surgir un univers de hantises et de duperies fascinant. Richard Widmark, ni bon ni méchant, en proie à ses chimères, trompant l'un, trompant l'autre, et courant presque tout le temps en souliers blancs, est prodigieux. Tous les personnages sont agités par des passions, des ambitions qui les rongent, les poussent à leur perte. Les scènes finales atteignent à quelque chose de grandiose.»
Jacques Siclier, Télérama
« Les Forbans de la nuit, premier film de Jules Dassin après son départ forcé des États-Unis, est le portrait d'un homme qui refuse de grandir, d'« un artiste à la recherche de son art », d'un mythomane obsédé par le désir de se faire un nom, d'un incorrigible bonimenteur, hanté par la crainte d'être trahi et vendu. Ce film, qui conclut la veine néoréaliste du cinéaste des Démons de la Liberté et de la Cité sans voiles, explore avec un œil quasi documentaire les bas-fonds de Londres et leurs multiples figures : vendeurs à la criée, musiciens des rues, trafiquants et brocanteurs, gogos, entremetteurs, propriétaires de boîtes, mendiants et receleurs. C'est le récit d'une longue poursuite nocturne, qui s'achève à l'aube sur un constat d'échec étrangement serein. Au bout de ses rêves, Harry Fabian découvre un semblant de lucidité et se réhabilite par un ultime, mais dérisoire, sacrifice. Au-delà de la cupidité et de l'ambition, l'amour (impossible) se dévoile ainsi comme la principale motivation des personnages. Jules Dassin signe, en plein maccarthysme, un beau film sur la paranoïa, la peur et la dignité. »
Dictionnaire des films (Dir. Bernard Rapp&Jean-Claude Lamy), Editions Larousse
SEANCES
Jeudi 25 décembre à 20h30
Dimanche 28 décembre à 20h30
Lundi 29 décembre à 18h30
Dimanche 28 décembre à 20h30
Lundi 29 décembre à 18h30