PROGRAMMATION DÉCEMBRE 2008
Finlande, 1993, 1h32, VOSTF
Avec Twist-Twist Erkinharju, Ben Granfelt, Sakke Jarvenpaa
Avec Twist-Twist Erkinharju, Ben Granfelt, Sakke Jarvenpaa
Après des années de gloire et de déboires à Mexico, les membres du plus mauvais groupe de rock rentrent dans leur village natal de Sibérie.
Cinq ans après Leningrad Cowboys Go America, l’URSS s’effondre et Kaurismäki réalise un nouvel opus sur le groupe de rock au look improbable. Rentrant en Finlande, il traverse les zones les plus délaissées d’Europe et profane sur son passage icônes et livres sacrés. Influencé par les événements politiques d’alors, le cinéaste exprime sa colère en critiquant la mondialisation et la dissolution des identités nationales. Le premier volet sur les Leningrad Cowboys fustigeait l’Amérique, tandis que celui-ci marque une certaine nostalgie de l’Union soviétique ; tous deux sont néanmoins intemporels et profondément ancrés dans un contexte historique et politique contemporain : tels sont les films de Kaurismäki.
« Aki Kaurismäki nous a habitués à des personnages impassibles, voire étrangers au monde - et pas toujours finlandais. Quand il les confronte à la réalité sociale, son humour se noircit jusqu'à les rendre pathétiques. Mais il peut aussi leur inventer un petit monde à eux, où le détail le plus insignifiant relève de la fantaisie. C'est le cas des Leningrad Cowboys, découverts il y a cinq ans, en route vers l'Amérique. (…) Rien n'est forcément, mécaniquement, manifestement comique, mais tout est drôle. »
François Gorin, Télérama
Cinq ans après Leningrad Cowboys Go America, l’URSS s’effondre et Kaurismäki réalise un nouvel opus sur le groupe de rock au look improbable. Rentrant en Finlande, il traverse les zones les plus délaissées d’Europe et profane sur son passage icônes et livres sacrés. Influencé par les événements politiques d’alors, le cinéaste exprime sa colère en critiquant la mondialisation et la dissolution des identités nationales. Le premier volet sur les Leningrad Cowboys fustigeait l’Amérique, tandis que celui-ci marque une certaine nostalgie de l’Union soviétique ; tous deux sont néanmoins intemporels et profondément ancrés dans un contexte historique et politique contemporain : tels sont les films de Kaurismäki.
« Aki Kaurismäki nous a habitués à des personnages impassibles, voire étrangers au monde - et pas toujours finlandais. Quand il les confronte à la réalité sociale, son humour se noircit jusqu'à les rendre pathétiques. Mais il peut aussi leur inventer un petit monde à eux, où le détail le plus insignifiant relève de la fantaisie. C'est le cas des Leningrad Cowboys, découverts il y a cinq ans, en route vers l'Amérique. (…) Rien n'est forcément, mécaniquement, manifestement comique, mais tout est drôle. »
François Gorin, Télérama
SEANCES
Dimanche 7 décembre à 14h30
Jeudi 11 décembre à 18h30
Samedi 13 décembre à 21h30
Jeudi 11 décembre à 18h30
Samedi 13 décembre à 21h30