PROGRAMMATION DÉCEMBRE 2008
France, 1959, 1h28, VOSTF
Avec Pierre Brasseur, Alida Valli, Edith Scob, François Guérin
Avec Pierre Brasseur, Alida Valli, Edith Scob, François Guérin
Le chirurgien Genessier souhaite remodeler le visage de sa fille Christiane, rendue méconnaissable suite à un accident de voiture. Le film choc de Georges Franju, entre fantastique et horreur poétique, est présenté dans le cadre de l’hommage rendu à Nantes à l’écrivain Thomas Narcejac (1908-1998), professeur au Lycée Clemenceau de 1945 à 1967, co-scénariste du film.
« Franju, formidable alchimiste du réel et du fantastique, a façonné au scalpel un pur film d'épouvante, d'une poésie folle. Pas de monstres sanguinolents, mais des objets scintillants, des outils tranchants, des paysages inquiétants. Une réalité ordinaire transfigurée, avec la précieuse collaboration du chef opérateur, Eugène Schufftan. On glisse dans un climat étrange où la netteté des traits, le noir et blanc soyeux et les gestes minutieux des personnages impassibles concourent à créer l'angoisse. Ce qui fait peur, c'est la lenteur, le silence clinique, la sensation tactile du corps. Dans cet univers obsessionnel et macabre, l'amour est atroce, la pureté inhumaine, la folie extrêmement calme. Cauchemar sans cri, presque muet mais très sonore, Les Yeux sans visage opère à vif, en laissant de magnifiques cicatrices. »
Jacques Morice, Télérama
« Partant d’un réalisme qui pourrait être sordide, Franju réalise un film inquiétant et horrifique au rythme envoûtant, à la musique prenante, aux belles images contrastées. (...) Un remarquable film d’épouvante à la poésie étrange et insolite.»
Claude Bouniq-Mercier, Guide des films (Dir. Jean Tulard), Editions Robert Laffont
« Une des rares réussites du cinéma fantastique français par un admirateur de Louis Feuillade et de Fritz Lang. À partir du thème convenu du médecin fou, Franju mêle des images de terreur médicale (les opérations cliniquement filmées) à un climat d’onirisme surréaliste, en filmant la nuit une 2 CV dans la région parisienne déserte, grâce à des images somptueuses et glaciales d’Eugen Schufftan et aux thèmes musicaux aussi envoûtants qu’obsessionnels de Maurice Jarre. Franju signe une œuvre tout entière sous le signe du merveilleux qui est, selon lui, “le rêve devenu réalité”. »
Michel Marie, Dictionnaire des films (Dir. Bernard Rapp&Jean-Claude Lamy), Editions Larousse
« Franju, formidable alchimiste du réel et du fantastique, a façonné au scalpel un pur film d'épouvante, d'une poésie folle. Pas de monstres sanguinolents, mais des objets scintillants, des outils tranchants, des paysages inquiétants. Une réalité ordinaire transfigurée, avec la précieuse collaboration du chef opérateur, Eugène Schufftan. On glisse dans un climat étrange où la netteté des traits, le noir et blanc soyeux et les gestes minutieux des personnages impassibles concourent à créer l'angoisse. Ce qui fait peur, c'est la lenteur, le silence clinique, la sensation tactile du corps. Dans cet univers obsessionnel et macabre, l'amour est atroce, la pureté inhumaine, la folie extrêmement calme. Cauchemar sans cri, presque muet mais très sonore, Les Yeux sans visage opère à vif, en laissant de magnifiques cicatrices. »
Jacques Morice, Télérama
« Partant d’un réalisme qui pourrait être sordide, Franju réalise un film inquiétant et horrifique au rythme envoûtant, à la musique prenante, aux belles images contrastées. (...) Un remarquable film d’épouvante à la poésie étrange et insolite.»
Claude Bouniq-Mercier, Guide des films (Dir. Jean Tulard), Editions Robert Laffont
« Une des rares réussites du cinéma fantastique français par un admirateur de Louis Feuillade et de Fritz Lang. À partir du thème convenu du médecin fou, Franju mêle des images de terreur médicale (les opérations cliniquement filmées) à un climat d’onirisme surréaliste, en filmant la nuit une 2 CV dans la région parisienne déserte, grâce à des images somptueuses et glaciales d’Eugen Schufftan et aux thèmes musicaux aussi envoûtants qu’obsessionnels de Maurice Jarre. Franju signe une œuvre tout entière sous le signe du merveilleux qui est, selon lui, “le rêve devenu réalité”. »
Michel Marie, Dictionnaire des films (Dir. Bernard Rapp&Jean-Claude Lamy), Editions Larousse
SEANCES
Mercredi 3 décembre à 18h30
Dimanche 7 décembre à 18h30
ANIMATIONS AUTOUR DE NARCEJAC ORGANISÉES PAR LA MÉDIATHÉQUE DE NANTES ET LES AMIS DE LA BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE
Dimanche 7 décembre à 18h30
ANIMATIONS AUTOUR DE NARCEJAC ORGANISÉES PAR LA MÉDIATHÉQUE DE NANTES ET LES AMIS DE LA BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE