PROGRAMMATION FÉVRIER 2010
Allemagne, 1929, 2h10, muet
Avec Louise Brooks, Fritz Kortner, Franz Lederer
Avec Louise Brooks, Fritz Kortner, Franz Lederer
Loulou est une jeune femme qui ne s'encombre d'aucun préjugé et vit pour l'amour et le plaisir. Ses amis sont nombreux... De toutes les héroïnes de cinéma, la Loulou de Pabst est probablement de celles qui auront alimenté le plus de commentaires. Qui est véritablement la créature de Pabst ? La rencontre du metteur en scène avec Louise Brooks devient ici un authentique événement.
«La diffusion de Loulou est chaque fois un événement exceptionnel. Quel choc de voir que, en quatre-vingts ans de libération des moeurs et d'exercices cinématographiques appliqués, personne n'a réussi à surpasser ce chef-d'oeuvre triomphant et désenchanté... A la sortie du film, la censure transforma l'ancien amant asservi en père adoptif de Loulou, le jeune Alva en secrétaire asexué et la prétendante homosexuelle en insipide garçonne des années 20 ! Une copie conforme aux voeux de Pabst fut remontée en 1980, et l'on put enfin mesurer l'indépendance d'esprit du cinéaste, anarchiste libertaire révulsé par l'hypocrisie morale et la voracité financière de la bourgeoisie. Pour Pabst, une seule arme peut anéantir ces puissances toxiques : le sexe. Il chuchote cette énigme dans des images hyperréalistes. Le miracle, c'est que son vérisme recèle une multitude de métaphores : l'utilisation du noir et blanc, le choix de costumes excentriques sont autant de codes à décrypter, au fil des visions... »
Marine Landrot, Télérama
«La diffusion de Loulou est chaque fois un événement exceptionnel. Quel choc de voir que, en quatre-vingts ans de libération des moeurs et d'exercices cinématographiques appliqués, personne n'a réussi à surpasser ce chef-d'oeuvre triomphant et désenchanté... A la sortie du film, la censure transforma l'ancien amant asservi en père adoptif de Loulou, le jeune Alva en secrétaire asexué et la prétendante homosexuelle en insipide garçonne des années 20 ! Une copie conforme aux voeux de Pabst fut remontée en 1980, et l'on put enfin mesurer l'indépendance d'esprit du cinéaste, anarchiste libertaire révulsé par l'hypocrisie morale et la voracité financière de la bourgeoisie. Pour Pabst, une seule arme peut anéantir ces puissances toxiques : le sexe. Il chuchote cette énigme dans des images hyperréalistes. Le miracle, c'est que son vérisme recèle une multitude de métaphores : l'utilisation du noir et blanc, le choix de costumes excentriques sont autant de codes à décrypter, au fil des visions... »
Marine Landrot, Télérama
SEANCE UNIQUE
Mardi 9 février à 20h30