CINÉMA ET SCANDALES • MAI 2015
Italie, 1965, 2h03, VOSTF
avec Brahim Haggiag , Gene Wesson , Franco Morici
avec Brahim Haggiag , Gene Wesson , Franco Morici
Construit autour de la personne d’Ali La pointe et de son itinéraire de petit délinquant au militant indépendantiste, le film détaille les péripéties de la bataille qui vit l’armée française reprendre le contrôle d’Alger en 1957… Une reconstitution impressionnante dont la construction rappelle le film d’action avec des moments de suspense mais dans le style des "Actualités cinématographiques" de l’époque. Le film qui ne fait l’impasse ni sur les tortures, ni sur les attentats meurtriers, fut considéré comme pro-FLN, même si la parole est laissée au représentant de l’armée française, rappelant qu’elle est en mission sur ordre politique. Le film fut d’abord interdit en France, puis autorisé en 1970, puis retiré sous la pression de manifestations d’extrême droite.
"Comment raconter et montrer la guerre d'Algérie ? Les cinéastes français ont éprouvé la complexité de cette question. Pour l'Italien Pontecorvo, y répondre était visiblement moins délicat. Son regard franc est particulièrement éclairant. Il se confronte à des images violentes, dérangeantes, mais toujours avec la volonté de montrer les mécanismes d'un combat clandestin collectif qui finit, au prix d'une terrible stratégie (la terreur, les attentats), par vaincre l'occupant. A travers l'histoire d'Ali La Pointe, un Algérien qui entre dans les réseaux du FLN, défilent quatre années décisives, de 1954 à 1957 : les premiers attentats contre les Français, l'arrivée à Alger des paras du colonel Mathieu, un personnage qui doit autant au général Massu qu'au colonel Bigeard. Les faits sont relatés avec précision, mais pas seulement dans une perspective historique. C'est la lutte pour la liberté qui intéresse Pontecorvo, et son film rigoureux est avant tout humaniste."
Frédéric Strauss, Télérama
"Comment raconter et montrer la guerre d'Algérie ? Les cinéastes français ont éprouvé la complexité de cette question. Pour l'Italien Pontecorvo, y répondre était visiblement moins délicat. Son regard franc est particulièrement éclairant. Il se confronte à des images violentes, dérangeantes, mais toujours avec la volonté de montrer les mécanismes d'un combat clandestin collectif qui finit, au prix d'une terrible stratégie (la terreur, les attentats), par vaincre l'occupant. A travers l'histoire d'Ali La Pointe, un Algérien qui entre dans les réseaux du FLN, défilent quatre années décisives, de 1954 à 1957 : les premiers attentats contre les Français, l'arrivée à Alger des paras du colonel Mathieu, un personnage qui doit autant au général Massu qu'au colonel Bigeard. Les faits sont relatés avec précision, mais pas seulement dans une perspective historique. C'est la lutte pour la liberté qui intéresse Pontecorvo, et son film rigoureux est avant tout humaniste."
Frédéric Strauss, Télérama
Séances
Samedi 30/05 14:3
Lundi 1/06 18:00
Jeudi 4/06 20:45
Lundi 1/06 18:00
Jeudi 4/06 20:45