CINÉMA D'HIER ET D'AUJOURD'HUI • MARS 2013
USA, 1959, 1h32, VOSTF
avec Robert Ryan, Burl Ives, Tina Louise
RÉÉDITION
avec Robert Ryan, Burl Ives, Tina Louise
RÉÉDITION
Les querelles intestines d'un petit hameau de l'Ouest sont un jour interrompues par l'arrivée de sept fuyards, chargés de l'or dérobé à un convoi de l'armée fédérale. Scarlett, un gros propriétaire, va user de son prestige et de son autorité pour éviter durant deux jours tout affrontement fatal.
"Chef-d’œuvre culte mais peu connu, La Chevauchée des bannis raconte la prise en otage d’un petit village reculé par une bande de hors-la-loi de passage. Un pitch classique pour un film qui échappe aux sentiers battus du genre. Ce western d’André De Toth se distingue d’abord par son élégance austère, son dépouillement esthétique. Les décors sont minimalistes : un saloon, une épicerie, deux maisons, des intérieurs spartiates et la majesté des montagnes recouvertes de neige.
Le film semble dessiné à l’encre de Chine : contrastes du noir et blanc, graphisme des plans larges, sécheresse du trait, économie des mouvements d’appareil ; plastiquement, on est ici plus proche du Ruban blanc ou d’un vieux Kurosawa que de Sergio Leone. Cette épure sert une histoire d’une grande richesse morale, psychologique, existentielle. La bande de gangsters, tous plus ou moins psychopathes et obsédés sexuels (casting de seconds rôles tip top), préfigure celle de La Horde sauvage.
(...) Noir, cruel, sarcastique, hanté par la violence et la mort, porté par des acteurs impeccables (le sombre et minéral Robert Ryan ; Burl Yves, au jeu aussi subtil que son physique est corpulent…), La Chevauchée des bannis raconte aussi l’histoire très américaine d’un individualiste qui finit par réintégrer sa communauté."
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles
"Chef-d’œuvre culte mais peu connu, La Chevauchée des bannis raconte la prise en otage d’un petit village reculé par une bande de hors-la-loi de passage. Un pitch classique pour un film qui échappe aux sentiers battus du genre. Ce western d’André De Toth se distingue d’abord par son élégance austère, son dépouillement esthétique. Les décors sont minimalistes : un saloon, une épicerie, deux maisons, des intérieurs spartiates et la majesté des montagnes recouvertes de neige.
Le film semble dessiné à l’encre de Chine : contrastes du noir et blanc, graphisme des plans larges, sécheresse du trait, économie des mouvements d’appareil ; plastiquement, on est ici plus proche du Ruban blanc ou d’un vieux Kurosawa que de Sergio Leone. Cette épure sert une histoire d’une grande richesse morale, psychologique, existentielle. La bande de gangsters, tous plus ou moins psychopathes et obsédés sexuels (casting de seconds rôles tip top), préfigure celle de La Horde sauvage.
(...) Noir, cruel, sarcastique, hanté par la violence et la mort, porté par des acteurs impeccables (le sombre et minéral Robert Ryan ; Burl Yves, au jeu aussi subtil que son physique est corpulent…), La Chevauchée des bannis raconte aussi l’histoire très américaine d’un individualiste qui finit par réintégrer sa communauté."
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles
Séances
Vnedredi 1er mars 2013 à 21:00
Dimanche 3 mars 2013 à 16:30
Lundi 4 mars 2013 à 18:30
Dimanche 10 mars 2013 à 14:30
Dimanche 3 mars 2013 à 16:30
Lundi 4 mars 2013 à 18:30
Dimanche 10 mars 2013 à 14:30