QUINZAINE GODARD • FÉVRIER 2017
France, 1967, 1h39
avec Jean-Pierre Léaud, Anne Wiazemsky, Juliet Berto
avec Jean-Pierre Léaud, Anne Wiazemsky, Juliet Berto
La Chinoise évoque une cellule pro-chinoise constituée dans un appartement bourgeois laissé libre le temps d’un été par les parents banquiers d’une amie de Véronique, étudiante en philosophie. "Ce que Godard parvient formellement à saisir, avec un à propos graphique parfois stupéfiant, est une esthétique de la politique. La politique y devient couleurs (le rouge, évidemment, mais aussi le jaune des pulls de Wiazemsky), matières, habits et apparences, corps et poses ritualisées, lettres et slogans utilisés comme des bulles de bandes dessinées, scénographie et happenings. La politique est une plastique autant qu’une poétique, actualisation pré-soixante-huitarde d’un principe godardien de toujours : la forme dit le fond, le fond c’est la forme." Antoine de Baecque, Godard, biographie
"La Chinoise est un film de combat, non pas parce qu’il met en scène des militants pro-chinois mais parce qu’il constitue en soi un brûlot, une petite machine infernale et que ce brûlot est une arme offensive visiblement dirigée contre une certaine organisation politique et sociale du monde occidental. Cette intention, Godard l’a d’ailleurs clairement définie dans l’avant-propos qu’il a écrit pour son film : « A notre échelon modeste, nous devons aussi créer deux ou trois Vietnam au sein de l’immense empire Hollywood-Cinecitta-Mosfilms-Pinewood, etc. Et tant économiquement qu’esthétiquement, c’est-à-dire en luttant sur deux fronts, créer des cinémas nationaux, libres, frères, camarades et amis." Jean de Baroncellli, le Monde
"La Chinoise est un film de combat, non pas parce qu’il met en scène des militants pro-chinois mais parce qu’il constitue en soi un brûlot, une petite machine infernale et que ce brûlot est une arme offensive visiblement dirigée contre une certaine organisation politique et sociale du monde occidental. Cette intention, Godard l’a d’ailleurs clairement définie dans l’avant-propos qu’il a écrit pour son film : « A notre échelon modeste, nous devons aussi créer deux ou trois Vietnam au sein de l’immense empire Hollywood-Cinecitta-Mosfilms-Pinewood, etc. Et tant économiquement qu’esthétiquement, c’est-à-dire en luttant sur deux fronts, créer des cinémas nationaux, libres, frères, camarades et amis." Jean de Baroncellli, le Monde
Séances
vendredi 17/02 16:30 - - vendredi 24/02 18:30