RETOUR VERS 2018 • JUIN 2019
France, 2018, 2h06
avec Mélanie Thierry, Benoît Magimel, Benjamin Biolay
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avec Mélanie Thierry, Benoît Magimel, Benjamin Biolay
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Écrit en 1947 par Marguerite Duras, La Douleur évoque l'attente de son mari, Robert Antelme, arrêté par les nazis. Partagée entre son amant et son entreprise de séduction auprès d’un gestapiste, l’auteure se crispe sur sa souffrance, alors que la libération de Paris se profile... Il faut bien le dire, la crainte de l'académisme était grande avant de découvrir le dernier film d'Emmanuel Finkiel, avec son casting d'acteurs et actrices repéré·es et sa reconstitution du Paris de la fin de la guerre ; sans compter la difficulté de se mettre à la juste distance du récit de Marguerite Duras pour réussir à l'adapter. Des craintes heureusement levées, de la plus belle des manières : en restant au plus près du visage de Mélanie Thierry et en s'appuyant sur une bande son très précise, Finkiel happe immédiatement le spectateur en lui donnant accès à l'intériorité de Duras, son désarroi, son incertitude. Une apnée de deux heures dont on ressort épuisé (le chaos des rues parisiennes de cette époque se ressent physiquement), mais avec la satisfaction d'avoir vu un grand film. Seule Marguerite Duras elle-même aura réussi aussi bien, sinon mieux, à mettre ses mots en images. - Emmanuel Gibouleau
"Le film invente un extraordinaire climat du Paris occupé. Quels ont été vos partis pris, tant économiques qu'esthétiques, quant à la question de la reconstitution ?
- Le film s'est réalisé pour 6 millions d'euros, autant vous dire qu'il n'était pas question de tout reconstituer. Je voulais éviter la grammaire cinématographique de la reconstitution, où l'on montre le décor parce qu'on l'a produit. Il y avait donc beaucoup de contraintes, mais je voulais me sentir le plus libre possible, presque nonchalant, à l'intérieur de ces limites. J'ai tourné avec les acteurs comme si c'était aujourd'hui, comme si on était dans un documentaire. Je ne voulais pas recréer une image de la ville qui nous viendrait du cinéma." Propos d'Emmanuel Finkiel recueillis par Jacques Mandelbaum, Le Monde (janvier 2018)
"Le film invente un extraordinaire climat du Paris occupé. Quels ont été vos partis pris, tant économiques qu'esthétiques, quant à la question de la reconstitution ?
- Le film s'est réalisé pour 6 millions d'euros, autant vous dire qu'il n'était pas question de tout reconstituer. Je voulais éviter la grammaire cinématographique de la reconstitution, où l'on montre le décor parce qu'on l'a produit. Il y avait donc beaucoup de contraintes, mais je voulais me sentir le plus libre possible, presque nonchalant, à l'intérieur de ces limites. J'ai tourné avec les acteurs comme si c'était aujourd'hui, comme si on était dans un documentaire. Je ne voulais pas recréer une image de la ville qui nous viendrait du cinéma." Propos d'Emmanuel Finkiel recueillis par Jacques Mandelbaum, Le Monde (janvier 2018)
Séances • Juin 2019
- - mardi 11/06 20:45 - - dimanche 16/06 14:00
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