LA LOI DU GENRE : AMNÉSIE • JANVIER-FÉVRIER 2024
France-Argentine 2009, 1h27, VOSTF
avec María Onetto, Claudia Cantero, Inés Efron
35 mm
avec María Onetto, Claudia Cantero, Inés Efron
35 mm
Veronica est au volant de sa voiture quand, dans un moment de distraction, elle heurte quelque chose. Les jours suivants, elle semble disparaître, doucement étrangère aux choses et aux personnes qui l'entourent… "Tout le talent de Lucrecia Martel consiste à chercher une mise en forme de ce scénario de la perte des repères. C’est sans doute cet art de l’égarement, du floutage des lignes bien dessinées de la réalité qui a valu à Martel un mauvais accueil. Certes, le principe d’incertitude de La Femme sans tête est parfois déroutant. Mais il procède aussi d’une véritable virtuosité : travellings sinueux, talent orchestral dans les scènes de groupe, minutieux travail sur le son participent d’une mise en scène mentale et sensorielle. Comme tous les films de Lucrecia Martel, La Femme sans tête est une mise en question de ce que l’on appelle la "réalité", une réflexion sur la subjectivité de la perception, une interrogation existentialiste sur "l’être là". Soit une définition possible du cinéma." - Serge Kaganski, Les Inrockuptibles
Séances • Février-mars 2024
- - mercredi 28/02 18:30 - - vendredi 1/03 18:30 - - samedi 2/03 21:00
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SOUTIEN AU CINÉMA ARGENTIN
Le Cinématographe s'associe à l'ACID, la SRF et L’ARP pour apporter son soutien au cinéma argentin mis en péril par la loi OMNIBUS proposée au Parlement par le gouvernement du président Javier Milei. Nous sommes inquiets pour l’avenir du cinéma argentin qui représente pour nous tous un lieu de création d’une richesse et d’une diversité uniques - comme le montre la programmation des films du collectif "El Pampero Cine" (cf. p.6-7). Nous affirmons notre entière solidarité avec l’ensemble du secteur cinématographique argentin en voie de perdre son principal outil de financement public.
Le Cinématographe s'associe à l'ACID, la SRF et L’ARP pour apporter son soutien au cinéma argentin mis en péril par la loi OMNIBUS proposée au Parlement par le gouvernement du président Javier Milei. Nous sommes inquiets pour l’avenir du cinéma argentin qui représente pour nous tous un lieu de création d’une richesse et d’une diversité uniques - comme le montre la programmation des films du collectif "El Pampero Cine" (cf. p.6-7). Nous affirmons notre entière solidarité avec l’ensemble du secteur cinématographique argentin en voie de perdre son principal outil de financement public.