de Jean Renoir
France, 1937, 1h54
Avec Jean Gabin, Pierre Fresnay, Marcel Dalio, Eric Von Stroheim
France, 1937, 1h54
Avec Jean Gabin, Pierre Fresnay, Marcel Dalio, Eric Von Stroheim
Première Guerre mondiale. Deux soldats français sont faits prisonniers par le commandant von Rauffenstein, un Allemand raffiné et respectueux. Conduits dans un camp de prisonniers, ils aident leurs compagnons de chambrée à creuser un tunnel secret.Mais à la veille de leur évasion, les détenus sont transférés. Ils sont finalement emmenés dans une forteresse dirigée par von Rauffenstein.
“La Grande Illusion ressort sur les écrans aux bons soins du distributeur Carlotta. Le négatif original de ce chef-d’oeuvre de Jean Renoir datant de 1937 avait été emporté à Berlin par les nazis, puis à Moscou par l’Armée rouge. On l’a longtemps cru perdu avant que la Gosfilmofond, archives nationales russes du cinéma, ne le restitue à la Cinémathèque de Toulouse dans les années 70. À partir de ce négatif et avec l’aide de Studio Canal, un gros travail de restauration numérique de l’image et du son a été mené afin de redonner un coup de jeune à un film de toute évidence immortel, désigné par Goebbels, cinéphile discutable,“d’ennemi cinématographique numéro 1”. Renoir a puisé pour ce récit de haute volée humaniste dans ses propres souvenirs de soldats, lui qui avait embrassé une carrière militaire dès 1913, terminant la Première Guerre mondiale au rang de lieutenant,grièvement blessé à la jambe.”
Libération
“La Grande Illusion ressort sur les écrans aux bons soins du distributeur Carlotta. Le négatif original de ce chef-d’oeuvre de Jean Renoir datant de 1937 avait été emporté à Berlin par les nazis, puis à Moscou par l’Armée rouge. On l’a longtemps cru perdu avant que la Gosfilmofond, archives nationales russes du cinéma, ne le restitue à la Cinémathèque de Toulouse dans les années 70. À partir de ce négatif et avec l’aide de Studio Canal, un gros travail de restauration numérique de l’image et du son a été mené afin de redonner un coup de jeune à un film de toute évidence immortel, désigné par Goebbels, cinéphile discutable,“d’ennemi cinématographique numéro 1”. Renoir a puisé pour ce récit de haute volée humaniste dans ses propres souvenirs de soldats, lui qui avait embrassé une carrière militaire dès 1913, terminant la Première Guerre mondiale au rang de lieutenant,grièvement blessé à la jambe.”
Libération