RÉTROSPECTIVE JEAN EUSTACHE • AVRIL-MAI-JUIN 2024
France, 1968, 47 min • documentaire
NUM, version restaurée
NUM, version restaurée
LA ROSIÈRE DE PESSAC 1979
Dans sa ville natale, Eustache filme pour la télévision (l’ORTF à l’époque) une tradition dont l’origine remonte en 525 et qui a été réactivée en 1896. Un tournage en deux temps, en avril et en juin… 1968. Son parti-pris de s’en tenir à la réalité, filmée en toute neutralité, refusant tout recul critique, en fait un document d’une très grande valeur sociologique et historique : c’est tout un pan de l’histoire française et de ses valeurs qui défile sous nos yeux. La traversée des "événements" de Mai 68 est seulement évoquée par un prêtre dont le discours, tout comme le comportement des édiles, traduit la conscience de l’écho que va assurer la diffusion à la télévision.
précédé de La Rosière de Pessac 79 de Jean Eustache
France, 1979, 1h08 • documentaire
NUM, version restaurée
Onze ans après le premier film sur la rosière, Eustache revient à Pessac pour filmer la perpétuation de la tradition. La télévision a pris de la couleur, le film aussi. Le déroulé de l’ensemble, de l’élection à la cérémonie du couronnement, est globalement le même, avec des petites modifications dont certaines sont liées à des aléas. Le point de vue d’Eustache reste : neutralité et objectivité du regard. Cette apparente répétition pousse le spectateur attentif à scruter les modifications, parfois anodines parfois porteuses de sens, dans les discours et les attitudes des personnages comme dans l’environnement et en particulier l’urbanisme. Le cinéma d’Eustache comme bande témoin d’une époque sur un sujet qui le touche profondément : là où il a grandi.
précédé de La Rosière de Pessac 79 de Jean Eustache
France, 1979, 1h08 • documentaire
NUM, version restaurée
Onze ans après le premier film sur la rosière, Eustache revient à Pessac pour filmer la perpétuation de la tradition. La télévision a pris de la couleur, le film aussi. Le déroulé de l’ensemble, de l’élection à la cérémonie du couronnement, est globalement le même, avec des petites modifications dont certaines sont liées à des aléas. Le point de vue d’Eustache reste : neutralité et objectivité du regard. Cette apparente répétition pousse le spectateur attentif à scruter les modifications, parfois anodines parfois porteuses de sens, dans les discours et les attitudes des personnages comme dans l’environnement et en particulier l’urbanisme. Le cinéma d’Eustache comme bande témoin d’une époque sur un sujet qui le touche profondément : là où il a grandi.
Séances • Mai-juin 2024
- - mercredi 22/05 15:45 - - samedi 1/06 18:30 - - dimanche 2/06 20:30