L'ÂGE D'OR DU FILM NOIR AMÉRICAIN • SEPTEMBRE-OCTOBRE 2020
USA, 1944, 1h28, VOSTF
avec Gene Tierney, Dana Andrews, Clifton Webb
35 mm
avec Gene Tierney, Dana Andrews, Clifton Webb
35 mm
Depuis sa baignoire où il écrit, Waldo Lideker observe par la porte entrebâillée le policier venu l’interroger "le week end qui suivit la mort de Laura"... Premier film dont Otto Preminger a eu le contrôle absolu, gagné de haute lutte : choix des acteurs - un trio remarquable avec au centre la merveilleuse Gene Tierney -, de la structure narrative - il transforme le récit de Vera Caspary grâce à deux types de flashbacks et à une voix off venue de nulle part -, choix du musicien - David Raskin qui ponctue l’action d‘un motif inoubliable. Il crée ainsi un des chef d’œuvre du cinéma en conférant à une enquête policière une aura magique. Rarement un film nous fait toucher les frontières du rêve comme dans la scène fameuse du tableau qui s’anime.
"On ne peut pas citer Laura sans rendre hommage à Gene Tierney, l’une des comédiennes les plus belles et les plus sensibles de l’histoire du cinéma. Il faut aussi souligner le talent de Preminger, qui a traité cette histoire d’amour « noire » d’une façon totalement originale. La première scène d’amour n’est-elle pas celle de l’interrogatoire de Laura ? Plus le passé de Laura se dévoile, plus les questions de l’inspecteur, dont on devine la jalousie, deviennent violentes et cruelles. Le visage de Laura reste émouvant sous la lumière du projecteur. L’inspecteur finit par détourner cette lumière violente de sont visage. Premier geste d’amour." - François Guérif, "Le Film noir américain", éditions DeNoël
"On ne peut pas citer Laura sans rendre hommage à Gene Tierney, l’une des comédiennes les plus belles et les plus sensibles de l’histoire du cinéma. Il faut aussi souligner le talent de Preminger, qui a traité cette histoire d’amour « noire » d’une façon totalement originale. La première scène d’amour n’est-elle pas celle de l’interrogatoire de Laura ? Plus le passé de Laura se dévoile, plus les questions de l’inspecteur, dont on devine la jalousie, deviennent violentes et cruelles. Le visage de Laura reste émouvant sous la lumière du projecteur. L’inspecteur finit par détourner cette lumière violente de sont visage. Premier geste d’amour." - François Guérif, "Le Film noir américain", éditions DeNoël
Séances • Septembre 2020
- - vendredi 4/09 18:45 - - dimanche 6/09 16:00 - - jeudi 10/09 20:45