CENTENAIRE DE LA RÉVOLUTION RUSSE • OCTOBRE 2017
URSS, 1925, 1h11, muet
avec Alexandre Antonov, Vladimir Barsky
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Alexandre Antonov, Vladimir Barsky
NUM • VERSION RESTAURÉE
Vingt ans après une des dernières actualités reconstituées tournée dans les studios Pathé, Eisenstein réinvente à son tour la mutinerie des matelots du Potemkine au large d’Odessa en juillet 1905. L’œuvre de fiction dépassant désormais la réalité dont elle témoigne, le film, parmi les plus commentés de l’histoire du cinéma, est ainsi devenu un lieu de mémoire. Eisenstein lui-même considérait la réussite de son film comme un mystère à éclaircir.
"Faut-il rappeler que, réalisé en 1925, le film d’Eisenstein retrace la mutinerie des marins du Potemkine, symbole de la première révolution russe, celle de 1905 ? C’est une oeuvre que la cinéphile a statufiée, en la désignant à plusieurs reprises comme le plus grand film au monde. Au fil de l’incroyable quatrième acte - les escaliers d’Odessa, panique collective qui culmine avec la célèbre séquence où un landau dévale les marches une à une tandis que les cosaques tirent dans la foule -, on découvre avec surprise à quel point Le Cuirassé Potemkine n’est pas la matrice d’un cinéma d’avant-garde, au montage destructuré, mais l’ancêtre du modèle hollywoodien. L’effet n’y est jamais gratuit, mais toujours au service du récit." Aurélien Ferenczi, Télérama
"Faut-il rappeler que, réalisé en 1925, le film d’Eisenstein retrace la mutinerie des marins du Potemkine, symbole de la première révolution russe, celle de 1905 ? C’est une oeuvre que la cinéphile a statufiée, en la désignant à plusieurs reprises comme le plus grand film au monde. Au fil de l’incroyable quatrième acte - les escaliers d’Odessa, panique collective qui culmine avec la célèbre séquence où un landau dévale les marches une à une tandis que les cosaques tirent dans la foule -, on découvre avec surprise à quel point Le Cuirassé Potemkine n’est pas la matrice d’un cinéma d’avant-garde, au montage destructuré, mais l’ancêtre du modèle hollywoodien. L’effet n’y est jamais gratuit, mais toujours au service du récit." Aurélien Ferenczi, Télérama
Séances • Octobre 2017
- - dimanche 15/10 20:45 - - samedi 21/10 19:00