RÉTROSPECTIVE CLOUZOT • MAI-JUIN 2018
France, 1956, 1h18 • documentaire
NUM • VERSION RESTAURÉE
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Utilisant un procédé inventé par un graveur américain : une encre spéciale déposée par le peintre sur le tableau permet de filmer le tableau sur l’autre face, sans aucune altération, Clouzot invente un dispositif qu’il ne nous dévoile qu’au bout d’une demie heure de film et qu’il précise dans quelques discussions avec le peintre. Jouant sur le travail du peintre en temps réel, puis, grâce au montage, en raccourcissant le temps de la création (cinq heures de travail qui deviennent dix minutes à l’écran) Clouzot nous fait participer à la naissance d’une œuvre et à l’émerveillement de voir quelques traits se complexifier pour nous amener à un univers flamboyant et finalement familier. Nous avons pu voir "le tableau sous le tableau".
"La ligne est vivante. Picasso nous donne à voir les profils, nous apprend à voir les formes, à comprendre ce qui n'a pas de modèle autre que les objets de l'imagination. Ce qui est privilégié ici, c'est l'esquisse perpétuelle, qui livre l'esprit de l’œuvre. D'esquisse en esquisse, à la recherche du trait déterminant, et déterminé par lui seul, Picasso se moque du temps du film. L'investissement est entier dans la reprise, jusqu'à trouver l'émotion première. Ouvrage toujours recommencé, jusqu'au point d'orgue. Picasso est un joueur, acceptant le temps compté du cinéaste, mais instaurant comme fin suprême celle de l’œuvre." Philippe Fauvel, Positif (mai 2009)
"La ligne est vivante. Picasso nous donne à voir les profils, nous apprend à voir les formes, à comprendre ce qui n'a pas de modèle autre que les objets de l'imagination. Ce qui est privilégié ici, c'est l'esquisse perpétuelle, qui livre l'esprit de l’œuvre. D'esquisse en esquisse, à la recherche du trait déterminant, et déterminé par lui seul, Picasso se moque du temps du film. L'investissement est entier dans la reprise, jusqu'à trouver l'émotion première. Ouvrage toujours recommencé, jusqu'au point d'orgue. Picasso est un joueur, acceptant le temps compté du cinéaste, mais instaurant comme fin suprême celle de l’œuvre." Philippe Fauvel, Positif (mai 2009)
Séances • Mai-juin 2018
- - mercredi 23/05 21:15 - - jeudi 31/05 18:45 - - dimanche 3/06 14:15