QUINZAINE GODARD • FÉVRIER 2017
France, 1960, 1h25
avec Michel Subor, Anna Karina, Henri-Jacques Huet
avec Michel Subor, Anna Karina, Henri-Jacques Huet
Genève, 1958. La France est engagée dans la guerre d'Algérie. Bruno Forestier, déserteur, travaille en Suisse pour le compte d'un parti de droite qui combat le FLN. En proie aux plus déconcertantes contradictions intellectuelles, il rencontre Véronica Dreyer, dont il tombe amoureux. "Réalisé avant même la sortie en salles d’À bout de souffle en 1960, mais aussitôt censuré par le pouvoir gaulliste jusqu’en 1963 parce qu’il abordait sans détour un sujet brûlant, la guerre d’Algérie, dont il soulignait l’absence de motivation noble, Le Petit Soldat s’offre au regard comme la maturation nostalgique d’un idéal - l’action (politique, cinématographique) - auquel il ne peut plus croire." Nathalie Dray, Les Inrockuptibles, Hors série Godard
"C’est un film carrefour, où Raoul Coutard maîtrise sa technique de caméra à l’épaule, où le travail du noir et blanc est superbe, où Genève, de jour et de nuit, devient une ville mythique, où Anna Karina, aussi délicieusement étrangère que Jean Seberg, entre dans l’univers et dans la vie privée du metteur en scène. En s’exprimant politiquement pour la première fois, le cinéaste substitue la réflexion à l’action et dénude toutes les contradictions des engagements à l’époque." Jacques Siclier, Télérama
> précédé de Une histoire d'eau de Jean-Luc Godard et François Truffaut • France, 1958, 12 min
Dans un reportage sur une spectaculaire inondation dans la région parisienne s’insinuent une rencontre et une histoire d’amour... Un détournement où le commentaire est roi, truffé de citations, allusions littéraires, et digressions remplies d’insouciance adolescente. Images de Truffaut, texte de Godard, un manifeste léger, léger...
"C’est un film carrefour, où Raoul Coutard maîtrise sa technique de caméra à l’épaule, où le travail du noir et blanc est superbe, où Genève, de jour et de nuit, devient une ville mythique, où Anna Karina, aussi délicieusement étrangère que Jean Seberg, entre dans l’univers et dans la vie privée du metteur en scène. En s’exprimant politiquement pour la première fois, le cinéaste substitue la réflexion à l’action et dénude toutes les contradictions des engagements à l’époque." Jacques Siclier, Télérama
> précédé de Une histoire d'eau de Jean-Luc Godard et François Truffaut • France, 1958, 12 min
Dans un reportage sur une spectaculaire inondation dans la région parisienne s’insinuent une rencontre et une histoire d’amour... Un détournement où le commentaire est roi, truffé de citations, allusions littéraires, et digressions remplies d’insouciance adolescente. Images de Truffaut, texte de Godard, un manifeste léger, léger...
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mardi 14/02 20:30