LA SÉANCE DES CINÉ SUP' • 2011/2012
Suède, 1956, 1h36, VOSTF
avec Max von Sydow, Gunnar Bjornstrand, Bibi Andersson
avec Max von Sydow, Gunnar Bjornstrand, Bibi Andersson
Au XIVe siècle, un chevalier et son écuyer de retour des Croisades traversent la Suède, dévastée par la peste. Lui même atteint, le chevalier accepte de jouer une partie d'échecs avec la Mort, espérant retarder l'échéance fatidique. Une réflexion philosophique et métaphysique que Bergman ancre dans un contexte historique, comme pour lui donner une certaine légitimité.
"(...) Ce film s'ouvre sur l'envol de l'aigle de l'Apocalypse. On y retrouve les personnages des peintures des églises médiévales, et c'est le Moyen Age nordique qui surgit sur l'écran, avec ses pénitents hurlants, ses foules épouvantées par la peste, ses soldats et ses prêtres, représentants respectifs de l'ordre social et l'ordre religieux, et la sorcière, bouc émissaire qui va périr dans les flammes. Bergman exprimait les doutes qui lui inspirait la métaphysique. Il affirmait aussi que l'amour permettait d'échapper au néant. Ce qui était une façon d'avoir foi en l'homme."
Jacques Siclier, Télérama
"(...) Ce film s'ouvre sur l'envol de l'aigle de l'Apocalypse. On y retrouve les personnages des peintures des églises médiévales, et c'est le Moyen Age nordique qui surgit sur l'écran, avec ses pénitents hurlants, ses foules épouvantées par la peste, ses soldats et ses prêtres, représentants respectifs de l'ordre social et l'ordre religieux, et la sorcière, bouc émissaire qui va périr dans les flammes. Bergman exprimait les doutes qui lui inspirait la métaphysique. Il affirmait aussi que l'amour permettait d'échapper au néant. Ce qui était une façon d'avoir foi en l'homme."
Jacques Siclier, Télérama
Séance unique
Mardi 15 mai 2012 à 20:30