DANS LES MARGES DU CINÉMA FRANÇAIS • JANVIER 2013
France, 2012, 1h36, documentaire
Le cinéma cambodgien, né en 1960, a vu son irrésistible ascension stoppée brutalement en 1975 par l'arrivée au pouvoir des Khmers rouges. La plupart des films ont disparu, les acteurs ont été tués et les salles de cinéma transformées en restaurants ou en karaokés. La jeunesse cambodgienne d'aujourd'hui ne sait pas qu'elle a un patrimoine cinématographique. Comment faire un documentaire sur un cinéma sans images ? Le jeune réalisateur Davy Chou a trouvé : en réveillant son esprit grâce à quelques survivants, producteurs, actrices ou cinéphiles de cette époque. Il filme la parole de ces quelques survivants et tente de réveiller l'esprit de ce cinéma oublié.
"Le Sommeil d'or n'est donc pas seulement l'évocation d'un chapitre méconnu de l'histoire du cinéma, mais une oeuvre poétique, inventive et inspirée, qui parvient à nous émouvoir autant qu'à nous renseigner."
Ariel Schweitzer, Les Cahiers du Cinéma
"Dans un geste d’une très grande sagesse, Davy Chou a choisi de ne montrer aucune des images ou films rescapés de cet âge d’or. Il préfère insister sur la dimension de récit, pratiquement d’épopée, de mythe, que le cinéma a pris depuis auprès des Cambodgiens qui en perpétuent le culte. Ceux-ci sont parfois très jeunes, comme ce collectif de cinéphiles locaux qui entreprend de reconstituer dans un jardin public, à partir du récit qu’en fait son metteur en scène, Ly You Sreang, une scène du film l’Etang sacré, qu’ils tiennent pour culte.
Ne pas montrer d’extraits historiques permet aussi au réalisateur de s’en tenir à la promesse du titre de son film : il faudrait en effet briser le charme tragique dans lequel se trouve ce volume disparu de la grande histoire du cinéma mondial…"
Olivier Séguret, Libération
"Le Sommeil d'or n'est donc pas seulement l'évocation d'un chapitre méconnu de l'histoire du cinéma, mais une oeuvre poétique, inventive et inspirée, qui parvient à nous émouvoir autant qu'à nous renseigner."
Ariel Schweitzer, Les Cahiers du Cinéma
"Dans un geste d’une très grande sagesse, Davy Chou a choisi de ne montrer aucune des images ou films rescapés de cet âge d’or. Il préfère insister sur la dimension de récit, pratiquement d’épopée, de mythe, que le cinéma a pris depuis auprès des Cambodgiens qui en perpétuent le culte. Ceux-ci sont parfois très jeunes, comme ce collectif de cinéphiles locaux qui entreprend de reconstituer dans un jardin public, à partir du récit qu’en fait son metteur en scène, Ly You Sreang, une scène du film l’Etang sacré, qu’ils tiennent pour culte.
Ne pas montrer d’extraits historiques permet aussi au réalisateur de s’en tenir à la promesse du titre de son film : il faudrait en effet briser le charme tragique dans lequel se trouve ce volume disparu de la grande histoire du cinéma mondial…"
Olivier Séguret, Libération
Séances
Mercredi 9 janvier 2013 à 18:30
Samedi 12 janvier 2013 à 15:00
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