LA LOI DU GENRE • 2012/2013 • MÉCHANTS !
Allemagne,1932,1h40, VOSTF
avec Rudolf Klein-Rogge, Oscar Beregi, Otto Wernicke, Wera Liessem, Gustav Diessl
avec Rudolf Klein-Rogge, Oscar Beregi, Otto Wernicke, Wera Liessem, Gustav Diessl
Dans l'Allemagne des années trente, une mystérieuse organisation suit les ordres du terrifiant docteur Mabuse, interné dans un asile psychiatrique. Crimes, meurtres et escroqueries se multiplient. Même le professeur Baum, directeur de l'établissement, semble être tombé sous l'influence de ce génie du mal que le commissaire Karl Lehmann et le bandit repenti Kent tentent de renverser.
"Ce film voulait montrer, comme une parabole, les méthodes terroristes de Hitler. Les slogans et les credos du IIIème Reich étaient placés dans la bouche de criminels. Je comptais aussi dénoncer les doctrines qui dissimulaient l'intention de détruire tout ce qui tenait au cœur du peuple".
Fritz Lang
"Pour son dernier film allemand (d’une lucidité prémonitoire proprement glaçante), Fritz Lang reprend le personnage démiurgique de sa fresque muette et le soumet à la perfection du système plastique et sonore mis au point dans M le maudit, manifeste formel pour le parlant. Pour autant, Mabuse, prisonnier fou manipulant son geôlier/thérapeute, continue de s’imposer autant par la voix (désincarnée) que par l’écrit et le regard (mutique), et son pouvoir s’exerce désormais moins par une ubiquité littérale, la multiplication théâtrale des identités et des masques, que par la transmission, poussant l’hypnose jusqu’au dédoublement. Le génie du mal devient un corps purement cinématographique, spectral donc immortel. Et il nous inflige les regards caméra les plus terrifiants de l’histoire du cinéma."
Serge Chauvin, Les Inrockuptibles
"Défini tivement débarrassé des contraintes du muet, Fritz Lang déploie une mise en scène d'une précision diabolique qui annonce les films de la période américaine...
Œuvre à la fois cérébrale et d'une grande simplicité, Le Testament du docteur Mabuse reste un modèle d'intelligence et d'efficacité."
Pierre Murat, Télérama
"Ce film voulait montrer, comme une parabole, les méthodes terroristes de Hitler. Les slogans et les credos du IIIème Reich étaient placés dans la bouche de criminels. Je comptais aussi dénoncer les doctrines qui dissimulaient l'intention de détruire tout ce qui tenait au cœur du peuple".
Fritz Lang
"Pour son dernier film allemand (d’une lucidité prémonitoire proprement glaçante), Fritz Lang reprend le personnage démiurgique de sa fresque muette et le soumet à la perfection du système plastique et sonore mis au point dans M le maudit, manifeste formel pour le parlant. Pour autant, Mabuse, prisonnier fou manipulant son geôlier/thérapeute, continue de s’imposer autant par la voix (désincarnée) que par l’écrit et le regard (mutique), et son pouvoir s’exerce désormais moins par une ubiquité littérale, la multiplication théâtrale des identités et des masques, que par la transmission, poussant l’hypnose jusqu’au dédoublement. Le génie du mal devient un corps purement cinématographique, spectral donc immortel. Et il nous inflige les regards caméra les plus terrifiants de l’histoire du cinéma."
Serge Chauvin, Les Inrockuptibles
"Défini tivement débarrassé des contraintes du muet, Fritz Lang déploie une mise en scène d'une précision diabolique qui annonce les films de la période américaine...
Œuvre à la fois cérébrale et d'une grande simplicité, Le Testament du docteur Mabuse reste un modèle d'intelligence et d'efficacité."
Pierre Murat, Télérama
Séances
Mercredi 16 janvier 2013 à 18:30
Vendredi 18 janvier 2013 à 18:30
Samedi 19 janvier 2013 à 21:15
Vendredi 18 janvier 2013 à 18:30
Samedi 19 janvier 2013 à 21:15