CINÉMA D'HIER ET AUJOURD'HUI • DÉCEMBRE 2018 - JANVIER 2019
France, 2017, 1h31
avec Marianne Basler, Astrid Adverbe
NUM • INÉDIT À NANTES
avec Marianne Basler, Astrid Adverbe
NUM • INÉDIT À NANTES
Sept personnages fuient pour diverses raisons une guerre qui n’est pas identifiée dans le temps ni l’espace, et qui comme l’indique le prologue, "s’entendra mais ne se verra pas". Dans un hameau en ruines, ils tentent de survivre et tissent des liens affectifs. Dédié à Samuel Fuller, Raymond Bernard, William Wellman et Jean-Luc Godard, Les 7 déserteurs puise dans l’immense cinéphilie de Paul Vecchiali. Film de guerre en forme de huis clos, ronde au sein de laquelle la parole s’exerce avec sensibilité, subtilité et luxuriance, récit animé par un esprit libertaire et une permanente frontalité, Les 7 déserteurs est aussi le témoignage de l’amour du cinéaste pour l’expressivité des acteurs et des actrices.
"Au centre de l’art vecchialien réside justement le souci de l’expression, qui passe par son goût des acteurs insolites. Habitués (Astrid Adverbe, Pascal Cervo), revenants (Marianne Basler, Brigitte Roüan) et nouveaux venus (Jean-Philippe Puymartin, Bruno Davézé) se partagent la distribution. La troupe, quasi identique dans les deux films, miroite de physionomies et de tessitures vocales singulières, jusque dans leurs dissonances, comme un petit orchestre bigarré. Mais le plus frappant est encore la façon dont la parole est cernée par des environnements sonores menaçants : ici, les explosions guerrières, là, le ronronnement des wagons dialoguent avec les propos des personnages. L’écoute est primordiale, pour mieux suggérer le vacarme d’un monde extérieur dont chaque personnage ressent la violence jusque dans sa chair." Mathieu Macheret, Le Monde
"Au centre de l’art vecchialien réside justement le souci de l’expression, qui passe par son goût des acteurs insolites. Habitués (Astrid Adverbe, Pascal Cervo), revenants (Marianne Basler, Brigitte Roüan) et nouveaux venus (Jean-Philippe Puymartin, Bruno Davézé) se partagent la distribution. La troupe, quasi identique dans les deux films, miroite de physionomies et de tessitures vocales singulières, jusque dans leurs dissonances, comme un petit orchestre bigarré. Mais le plus frappant est encore la façon dont la parole est cernée par des environnements sonores menaçants : ici, les explosions guerrières, là, le ronronnement des wagons dialoguent avec les propos des personnages. L’écoute est primordiale, pour mieux suggérer le vacarme d’un monde extérieur dont chaque personnage ressent la violence jusque dans sa chair." Mathieu Macheret, Le Monde
Séances • Décembre 2018
- - lundi 10/12 20:45 - - mardi 11/12 19:00 * - - dimanche 16/12 14:00
* Mardi 11 décembre : l'actrice Astrid Adverbe présentera la séance de 19:00 (Les 7 déserteurs) et une rencontre aura lieu après la séance de 21:00 (Train de vies) • en partenariat avec la revue Répliques
* Mardi 11 décembre : l'actrice Astrid Adverbe présentera la séance de 19:00 (Les 7 déserteurs) et une rencontre aura lieu après la séance de 21:00 (Train de vies) • en partenariat avec la revue Répliques