RÉTROSPECTIVE MARTIN SCORSESE • AOÛT-SEPTEMBRE 2018
USA, 1990, 2h26, VOSTF • int. - 16 ans
avec Robert De Niro, Ray Liotta, Joe Pesci, Lorraine Bracco, Paul Sorvino, Frank Sivero
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Robert De Niro, Ray Liotta, Joe Pesci, Lorraine Bracco, Paul Sorvino, Frank Sivero
NUM • VERSION RESTAURÉE
"J’ai toujours voulu être un gangster" déclare le héros dès la première séquence tout en participant froidement à l’exécution sommaire d’un blessé... Tiré des confessions d’un véritable gangster repenti, le film impressionne par sa maîtrise dans le récit terrifiant des méthodes des gangsters et en même temps la description de la banalité petite bourgeoise de leur vie. Le héros représente une nouvelle incarnation d’un thème scorsesien : l’homme solitaire qui cherche à se raccrocher à un groupe, une "famille", ici encore le "milieu" italo-américain. C’est dans ce film que Scorsese va le plus loin dans la composition d’une bande son qui accumule les succès des groupes vocaux des années cinquante jusqu’aux Rolling Stones.
“C’était très important pour moi de ne pas raconter la énième histoire de gangsters. Il y a déjà eu tellement de bons films de ce genre ces derniers temps. Le Parrain a déjà été fait et bien fait, quel intérêt d’en faire un autre ? La seule raison de faire ce film était de montrer le plus honnêtement possible et avec beaucoup de détails une sorte de documentaire sur la vie quotidienne de ces gangsters. (...) Ce qui m’a le plus fasciné, ce sont les détails de la vie de tous les jours. Ce que ces “Affranchis” mangent, comment ils s’habillent, les boîtes de nuit où ils vont, le style de leurs maisons et comment, autour d’eux, la vie s’organise, jour après jour, minute après minute. Leurs femmes, leurs enfants.” Martin Scorsese (cité dans Martin Scorsese, de Patrick Brion, Éd. La Martinière)
“C’était très important pour moi de ne pas raconter la énième histoire de gangsters. Il y a déjà eu tellement de bons films de ce genre ces derniers temps. Le Parrain a déjà été fait et bien fait, quel intérêt d’en faire un autre ? La seule raison de faire ce film était de montrer le plus honnêtement possible et avec beaucoup de détails une sorte de documentaire sur la vie quotidienne de ces gangsters. (...) Ce qui m’a le plus fasciné, ce sont les détails de la vie de tous les jours. Ce que ces “Affranchis” mangent, comment ils s’habillent, les boîtes de nuit où ils vont, le style de leurs maisons et comment, autour d’eux, la vie s’organise, jour après jour, minute après minute. Leurs femmes, leurs enfants.” Martin Scorsese (cité dans Martin Scorsese, de Patrick Brion, Éd. La Martinière)
Séances • Septembre 2018
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