CINÉMA D'HIER ET AUJOURD'HUI • AOÛT-OCTOBRE 2019
Italie, France, RFA, 1970, 1h32, VOSTF
avec Federico Fellini, Anita Ekberg, Annie Fratellini, Gustav Fratellini
NUM, version restaurée
avec Federico Fellini, Anita Ekberg, Annie Fratellini, Gustav Fratellini
NUM, version restaurée
"Après les nombreuses irruptions du cirque dans mes films précédents, il était inévitable que j’arrive à dédier un spectacle entier à ce thème. Les clowns aberrants, grotesques, débraillés, dépenaillés, dans leur totale irrationalité, dans leur violence, dans leurs caprices énormes, me sont apparus comme les ambassadeurs ivres et délirants d’une vocation sans appel, une anticipation, une prophétie : “l’Annonciation faite à Federico.” " Fellini tourne pour la télévision une sorte d'enquête hautement mélancolique sur un monde évanescent, celui du cirque, et plus particulièrement sur ces personnages les plus émouvants, auxquels il doit sa vocation : les clowns. Il en rencontre les derniers représentants ou héritiers, jeunes ou vieux, parmi lesquels Victoria Chaplin, la fille de Charlie, ou Pierre Étaix. Mêlant documents d'archives et parodie de sa propre équipe de tournage, le film, émouvant requiem pour un monde disparu, est aussi l'autoportrait le plus franc et le plus explicite que Fellini ait offert, matrice poétique de son oeuvre.
"Alors qu'il est souvent présenté comme une oeuvre mineure dans la filmographie du cinéaste, on est au contraire séduit par la beauté de ses plans, sa construction sinueuse, la puissance critique de sa mise en scène. Loin d'être une simple pochade ou un film de commande, c'est un film-essai virtuose, dans lequel Fellini inaugure une réflexion vertigineuse sur les pouvoirs conjugués du cinéma et de son envers, la télévision." Eric Bullot, Note sur Les Clowns (Le Préjugé de la rampe, éditions ACOR, 2004)
"Alors qu'il est souvent présenté comme une oeuvre mineure dans la filmographie du cinéaste, on est au contraire séduit par la beauté de ses plans, sa construction sinueuse, la puissance critique de sa mise en scène. Loin d'être une simple pochade ou un film de commande, c'est un film-essai virtuose, dans lequel Fellini inaugure une réflexion vertigineuse sur les pouvoirs conjugués du cinéma et de son envers, la télévision." Eric Bullot, Note sur Les Clowns (Le Préjugé de la rampe, éditions ACOR, 2004)
Séances • Octobre 2019
- - vendredi 4/10 18:30 - - dimanche 6/10 20:30 - - lundi 7/10 16:30 - - mercredi 9/10 20:30
- - jeudi 10/10 18:30
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