CINÉMA D'HIER ET AUJOURD'HUI • JUIN 2016
Italie, 1955, 1h42, VOSTF
avec Jean-Pierre Mocky, Lucia Bose, Isa Miranda
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Jean-Pierre Mocky, Lucia Bose, Isa Miranda
NUM • VERSION RESTAURÉE
Durant l'été 1943, en Lombardie, quatre jeunes aristocrates attendent des jours meilleurs tandis que leur village accueille des réfugiés de bombardements allemands. "Les Égarés a été tourné quelque temps après la Libération, dans l'Italie post fasciste, délabrée et désillusionnée. Maselli met en scène la jeunesse résistante en 1943, confrontée aux soldats nazis, aux camice nere et à la bourgeoisie qui a permis le fascisme et collabore avec l'Allemagne. Lucia et Andrea tentent de fuir les bombardements et de trouver refuge à la campagne, mais c'est leur pays et leurs valeurs qui sont mis à mal. Le cinéaste a dû tourner son film clandestinement pour échapper à la censure. Eriprando, le neveu de Visconti, signe le scénario." Agathe Debary
"Tout passe par les paysages de campagnes, baignés dans des climats brumeux, par ces grands intérieurs sombres où les éclats des métaux précieux dissimulent les pires turpitudes. Magnifiés par les contrastes de noir et blanc sensuels, les visages des acteurs révèlent comme autant de livres ouverts l'intensité du désir, la puissance de dégoût, de la colère, de l'humiliation - tous les dilemme moraux que le pays ne résoudra pas mieux que les personnages du film... Dans les tableaux fascinants que Maselli fait de ce gang d'aristocrate dégénérés, on sent déjà poindre la folie malsaine que le réalisateur Marco Bellochio fera imploser onze ans plus tard, en 1965, dans son abrasif acte de naissance cinématographique, les poings dans les poches." Isabelle Regnier, Le Monde
"Tout passe par les paysages de campagnes, baignés dans des climats brumeux, par ces grands intérieurs sombres où les éclats des métaux précieux dissimulent les pires turpitudes. Magnifiés par les contrastes de noir et blanc sensuels, les visages des acteurs révèlent comme autant de livres ouverts l'intensité du désir, la puissance de dégoût, de la colère, de l'humiliation - tous les dilemme moraux que le pays ne résoudra pas mieux que les personnages du film... Dans les tableaux fascinants que Maselli fait de ce gang d'aristocrate dégénérés, on sent déjà poindre la folie malsaine que le réalisateur Marco Bellochio fera imploser onze ans plus tard, en 1965, dans son abrasif acte de naissance cinématographique, les poings dans les poches." Isabelle Regnier, Le Monde
Séances
jeudi 2/06 19:00 - - dimanche 5/06 18:30 - - jeudi 9/06 19:00
samedi 11/06 14:30 - - dimanche 12/06 21:00
samedi 11/06 14:30 - - dimanche 12/06 21:00