FOLIES - JANVIER-FÉVRIER 2017
France, 1993, 1h43
avec Valeria Bruni Tedeschi, Melvil Poupaud, Marc Citti
avec Valeria Bruni Tedeschi, Melvil Poupaud, Marc Citti
Martine est nerveuse, très nerveuse, au travail, avec ses proches. Jusqu’au jour où elle rencontre son ancien compagnon avec une autre femme... Le pari de Laurence Ferreira Barbosa n’était pas facile : traiter de "la folie" ou de personnages "borderline" sur un ton qui n’exclut pas la comédie. Bien des réalisateurs s’y sont risqué et ont dérapé. Ce n'est pas son cas notamment grâce à une grande légèreté de mise en scène, une distance juste envers ses personnages qui nous permet, dans le même instant de sourire et d’être émus. Et elle doit beaucoup à son interprète, Valeria Bruni-Tedeschi qui porte le film – elle est de presque tous les plans. Dans son exercice d’équilibriste, entre perdition et semi lucidité teintée d‘ironie, elle est le film.
"L'étrange film. Voyage inabouti au pays des "fous", le premier long métrage de Laurence Ferreira Barbosa ne cesse de faire de cet inaboutissement même un long poème de douleur butée. Le "message" est d'emblée brouillé par un titre ludique, qui peut se retourner prestement comme un gant. D'ailleurs, le sens véritable de ce titre est secondaire. Seule compte ici la succession des mots, leur allure, leur rythme, leur césure. Qu'est-ce que ça veut dire, exactement, Les gens normaux n'ont rien d'exceptionnel ? Il faut y réfléchir pour comprendre le cliché, banal, qui affirme par la négative que les gens normaux courent les rues. Mais on aura hésité, cru un temps que ça voulait dire le contraire, ou autre chose encore. En fait, dans cette histoire rigolote et nerveuse, toutes les significations les plus aberrantes d'un titre à tiroir sont successivement déclinées." Louis Skorecki, Libération, 1997
"L'étrange film. Voyage inabouti au pays des "fous", le premier long métrage de Laurence Ferreira Barbosa ne cesse de faire de cet inaboutissement même un long poème de douleur butée. Le "message" est d'emblée brouillé par un titre ludique, qui peut se retourner prestement comme un gant. D'ailleurs, le sens véritable de ce titre est secondaire. Seule compte ici la succession des mots, leur allure, leur rythme, leur césure. Qu'est-ce que ça veut dire, exactement, Les gens normaux n'ont rien d'exceptionnel ? Il faut y réfléchir pour comprendre le cliché, banal, qui affirme par la négative que les gens normaux courent les rues. Mais on aura hésité, cru un temps que ça voulait dire le contraire, ou autre chose encore. En fait, dans cette histoire rigolote et nerveuse, toutes les significations les plus aberrantes d'un titre à tiroir sont successivement déclinées." Louis Skorecki, Libération, 1997
Séances
jeudi 19/01 20:30 - - jeudi 26/01 18:30 - - dimanche 29/01 14:15
jeudi 19 janvier • 20:30 • suivi d'une rencontre avec Laurence Ferreira Barbosa, réalisatrice
jeudi 19 janvier • 20:30 • suivi d'une rencontre avec Laurence Ferreira Barbosa, réalisatrice