FESTIVAL PLAY IT AGAIN ! • AVRIL 2015
GB, 1961, 1h39, VOSTF
avec Deborah Kerr, Michael Redgrave, Megs Jenkins
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Deborah Kerr, Michael Redgrave, Megs Jenkins
NUM • VERSION RESTAURÉE
A la fin du XIXe siècle, Miss Giddens, une jeune institutrice, est chargée d'éduquer Flora et Miles, deux enfants, dans un vieux manoir. Elle découvre bientôt que ces derniers sont tourmentés par les fantômes de deux personnes décédées quelque temps auparavant… Adapté du Tour d’écrou de Henry James, sur un scénario de Truman Capote, Les Innocents est l’un de ces grands classiques du cinéma d’angoisse des années 1960 qui ont renouvelé le genre, aux côtés de La Maison du Diable (Robert Wise) ou de Rendez-vous avec la peur (Jacques Tourneur).
« A la fois secrète et à fleur de peau, la littérature de Henry James se prête assez mal au cinéma. Jack Clayton n'a pas totalement retrouvé la grâce mystérieuse du Tour d'écrou, transformé ici en tour de magie noire. Mais refermons le livre pour regarder le film tel qu'il est : vénéneux, délicat, ensorcelant. Captée dans un noir et blanc irréel, presque d'outre-tombe, la nature s'y montre tout autant manipulée (le vent glacial déforme les arbres et rugit comme un fauve) que révélatrice (l'étang reflète la vérité de celui qui s'y regarde). Jack Clayton aime l'effet miroir, au point de multiplier les superpositions d'images, vertigineuses et ludiques, où les visages fusionnent à toute vitesse, sur les vitres comme dans les souvenirs. Il maîtrise aussi bien le non-dit et le non-vu, jouant avec nos nerfs. Les deux petits acteurs sont d'irrésistibles compagnons de jeu, pas si innocents que ça... »
Marine Landrot, Télérama
« A la fois secrète et à fleur de peau, la littérature de Henry James se prête assez mal au cinéma. Jack Clayton n'a pas totalement retrouvé la grâce mystérieuse du Tour d'écrou, transformé ici en tour de magie noire. Mais refermons le livre pour regarder le film tel qu'il est : vénéneux, délicat, ensorcelant. Captée dans un noir et blanc irréel, presque d'outre-tombe, la nature s'y montre tout autant manipulée (le vent glacial déforme les arbres et rugit comme un fauve) que révélatrice (l'étang reflète la vérité de celui qui s'y regarde). Jack Clayton aime l'effet miroir, au point de multiplier les superpositions d'images, vertigineuses et ludiques, où les visages fusionnent à toute vitesse, sur les vitres comme dans les souvenirs. Il maîtrise aussi bien le non-dit et le non-vu, jouant avec nos nerfs. Les deux petits acteurs sont d'irrésistibles compagnons de jeu, pas si innocents que ça... »
Marine Landrot, Télérama
Séances
Samedi 25/04 16:00